Aucun nouveau foyer de grippe aviaire n’a été détecté dans les élevages français depuis la mi-janvier mais, aux Etats-Unis, le virus s’est propagé aux troupeaux de vaches. Les autorités restent attentives.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Vendredi 3 mai, la France a abaissé son niveau de vigilance contre la grippe aviaire. Cela va de “modéré” a “négligeable” sur l’ensemble du pays, décision du ministère de l’Agriculture compte tenu de l’absence de nouvelles contaminations. Mais en même temps, les autorités se disent très “attentif” à l’évolution du virus à l’échelle internationale, notamment aux États-Unis.
Aucun nouveau foyer détecté dans les élevages français depuis mi-janvier. Les animaux peuvent désormais sortir sans restrictions. Marie-Pierre Pé, du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, salue l’efficacité de la vaccination : 31 millions de canards vaccinés depuis l’automne. « Grâce à la vaccination qui nous a permis de passer cet hiver. Les animaux vont et viennent dehors. Nous sommes désormais résolument optimistes pour l’avenir !
L’émergence d’une souche adaptée aux bovins
Mais les autorités se tournent désormais vers les Etats-Unis et les troupeaux de vaches contaminées. Une inquiétude justifiée, selon Jean-Luc Guérin de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse et directeur de laboratoire à INRAE : « Clairement, l’émergence d’une souche adaptée aux bovins. On ne sait pas encore exactement ce qui explique cette adaptation. Cela pourrait arriver en France, mais il existe encore des mesures de restriction des échanges. Les services vétérinaires internationaux savent les gérer.
Toutefois, les mutations restent imprévisibles. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète même de sa propagation à l’homme, d’où l’importance de surveiller le virus : “Ce qu’il faut surveiller, ce sont les mélanges de virus d’origine aviaire et de virus plus adaptés à l’homme. Et voyez si on n’a pas vu émerger des souches un peu plus adaptées. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.” À ce stade, les animaux ont déjà infecté les humains, mais la grippe aviaire ne s’est jamais transmise d’homme à homme.
Aucun nouveau foyer de grippe aviaire n’a été détecté dans les élevages français depuis la mi-janvier mais, aux Etats-Unis, le virus s’est propagé aux troupeaux de vaches. Les autorités restent attentives.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Vendredi 3 mai, la France a abaissé son niveau de vigilance contre la grippe aviaire. Cela va de “modéré” a “négligeable” sur l’ensemble du pays, décision du ministère de l’Agriculture compte tenu de l’absence de nouvelles contaminations. Mais en même temps, les autorités se disent très “attentif” à l’évolution du virus à l’échelle internationale, notamment aux États-Unis.
Aucun nouveau foyer détecté dans les élevages français depuis mi-janvier. Les animaux peuvent désormais sortir sans restrictions. Marie-Pierre Pé, du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, salue l’efficacité de la vaccination : 31 millions de canards vaccinés depuis l’automne. « Grâce à la vaccination qui nous a permis de passer cet hiver. Les animaux vont et viennent dehors. Nous sommes désormais résolument optimistes pour l’avenir !
L’émergence d’une souche adaptée aux bovins
Mais les autorités se tournent désormais vers les Etats-Unis et les troupeaux de vaches contaminées. Une inquiétude justifiée, selon Jean-Luc Guérin de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse et directeur de laboratoire à INRAE : « Clairement, l’émergence d’une souche adaptée aux bovins. On ne sait pas encore exactement ce qui explique cette adaptation. Cela pourrait arriver en France, mais il existe encore des mesures de restriction des échanges. Les services vétérinaires internationaux savent les gérer.
Toutefois, les mutations restent imprévisibles. L’Organisation mondiale de la santé s’inquiète même de sa propagation à l’homme, d’où l’importance de surveiller le virus : “Ce qu’il faut surveiller, ce sont les mélanges de virus d’origine aviaire et de virus plus adaptés à l’homme. Et voyez si on n’a pas vu émerger des souches un peu plus adaptées. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.” À ce stade, les animaux ont déjà infecté les humains, mais la grippe aviaire ne s’est jamais transmise d’homme à homme.