Au moins neuf personnes ont été tuées vendredi 3 mai dans un attentat à la bombe qui a touché un camp de personnes déplacées à la périphérie de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où des combats opposent les forces gouvernementales aux rebelles du M23. (Mouvement du 23 mars), ont indiqué des sources locales.
“J’ai vu neuf corps qui étaient devant moi”dont plusieurs enfants, a déclaré à l’AFP Dédesi Mitima, chef du district du Lac Vert, à l’ouest de la capitale de la province du Nord-Kivu, un autre responsable faisant état d’un bilan provisoire de dix morts.
Selon des témoignages, encore confus en pleine journée, “bombes” sont tombés dans la matinée sur des cabanes de déplacés de part et d’autre de la route menant de Goma à Sake, ville considérée comme une barrière stratégique, à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale.
Appuyés par des unités de l’armée rwandaise, les rebelles du M23 ont repris les armes fin 2021 après plusieurs années d’inactivité et se sont emparés de larges pans de territoire au Nord-Kivu, allant jusqu’à encercler presque entièrement Goma. La ville compte plus d’un million d’habitants et près d’un million de personnes déplacées.
L’origine des attentats de vendredi n’est pas clairement établie, mais le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya l’accuse sur le réseau social « l’armée rwandaise et ses auxiliaires terroristes du M23 » d’en être responsable.
Au moins neuf personnes ont été tuées vendredi 3 mai dans un attentat à la bombe qui a touché un camp de personnes déplacées à la périphérie de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où des combats opposent les forces gouvernementales aux rebelles du M23. (Mouvement du 23 mars), ont indiqué des sources locales.
“J’ai vu neuf corps qui étaient devant moi”dont plusieurs enfants, a déclaré à l’AFP Dédesi Mitima, chef du district du Lac Vert, à l’ouest de la capitale de la province du Nord-Kivu, un autre responsable faisant état d’un bilan provisoire de dix morts.
Selon des témoignages, encore confus en pleine journée, “bombes” sont tombés dans la matinée sur des cabanes de déplacés de part et d’autre de la route menant de Goma à Sake, ville considérée comme une barrière stratégique, à une vingtaine de kilomètres de la capitale provinciale.
Appuyés par des unités de l’armée rwandaise, les rebelles du M23 ont repris les armes fin 2021 après plusieurs années d’inactivité et se sont emparés de larges pans de territoire au Nord-Kivu, allant jusqu’à encercler presque entièrement Goma. La ville compte plus d’un million d’habitants et près d’un million de personnes déplacées.
L’origine des attentats de vendredi n’est pas clairement établie, mais le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya l’accuse sur le réseau social « l’armée rwandaise et ses auxiliaires terroristes du M23 » d’en être responsable.