Au 7ème mois de la guerre déclenchée par une attaque sanglante sans précédent du Hamas contre Israël, les bombardements israéliens quotidiens sur la bande de Gaza menacée de famine se poursuivent.
Le groupe islamiste palestinien a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, vendredi 3 mai 2024, de chercher à entraver les efforts visant à une trêve dans la guerre, rapporte-t-il.AFP.
“Netanyahu n’est pas intéressé par un accord”, déclare le Hamas
Tout en disant qu’il étudie l’offre de trêve « dans un esprit positif »Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a affirmé que les déclarations du chef du gouvernement israélien sur une offensive à Rafah «visent clairement à faire échouer toute possibilité d’accord».
« Netanyahu n’est pas intéressé par un accord et il fait donc des déclarations dans les médias pour contrecarrer les efforts en cours » en vue d’une trêve de 40 jours liée à la libération des otages détenus à Gaza, a-t-il accusé.
Le Hamas maintient ses exigences avant tout accord
Hossam Badran a déclaré auAFP que les négociateurs du Hamas ont examiné l’offre avant de retourner au Caire où les discussions se déroulent généralement via des médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis).
Le Hamas maintient ses exigences avant tout accord, en premier lieu un cessez-le-feu « définitif » et un accord « retrait complet et total » Forces israéliennes de Gaza, selon lui. Ce qu’Israël refuse.
Ces déclarations des protagonistes jettent le doute sur la conclusion rapide d’un accord de cessez-le-feu malgré les efforts et les appels de la communauté internationale, notamment des États-Unis, principal allié d’Israël.