Les demandes de mise en examen de mineurs de 15 à 17 ans « pour actes violents planifiés » se multiplient, confie Jean-François Ricard sur France Inter.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a confié, mardi 16 avril sur France Inter, être témoin d’un phénomène nouveau depuis “un an, un an et demi” concernant la menace terroriste, avec l’apparition de « des mineurs qui ont souvent entre 15 et 17 ans ». « Ce sont des mineurs de plus en plus jeunes »il ajoute.
Jean-François Ricard explique que l’année dernière le parquet national antiterroriste « a demandé à 12 reprises la mise en examen de mineurs pour projets d’actions violentes assez finalisées ». Ce chiffre est nettement plus élevé que les années précédentes, où il était d’environ “3 ou 4”. Le magistrat précise que “pour l’instant ce phénomène se poursuivra en 2024”.
“Des gens qui se gavent d’images terribles” via les réseaux
Le procureur national antiterroriste tente d’apporter quelques explications à ce phénomène. Il se demande donc si « les raisons de la nouveauté de ce phénomène résident dans la présence d’une génération qui n’a connu que le numérique, qui ne noue ses relations qu’à travers le numérique et a une consommation extrêmement violente du numérique ». Il décrit ainsi « Les gens se repaissent d’images horribles, notamment des vidéos de décapitations de l’État islamique. »
Les demandes de mise en examen de mineurs de 15 à 17 ans « pour actes violents planifiés » se multiplient, confie Jean-François Ricard sur France Inter.
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Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard a confié, mardi 16 avril sur France Inter, être témoin d’un phénomène nouveau depuis “un an, un an et demi” concernant la menace terroriste, avec l’apparition de « des mineurs qui ont souvent entre 15 et 17 ans ». « Ce sont des mineurs de plus en plus jeunes »il ajoute.
Jean-François Ricard explique que l’année dernière le parquet national antiterroriste « a demandé à 12 reprises la mise en examen de mineurs pour projets d’actions violentes assez finalisées ». Ce chiffre est nettement plus élevé que les années précédentes, où il était d’environ “3 ou 4”. Le magistrat précise que “pour l’instant ce phénomène se poursuivra en 2024”.
“Des gens qui se gavent d’images terribles” via les réseaux
Le procureur national antiterroriste tente d’apporter quelques explications à ce phénomène. Il se demande donc si « les raisons de la nouveauté de ce phénomène résident dans la présence d’une génération qui n’a connu que le numérique, qui ne noue ses relations qu’à travers le numérique et a une consommation extrêmement violente du numérique ». Il décrit ainsi « Les gens se repaissent d’images horribles, notamment des vidéos de décapitations de l’État islamique. »