Publié
Mise à jour
Durée de la vidéo : 2 minutes
A Chablis, la situation est catastrophique pour les vignerons. Certaines fermes ont été détruites à plus de 80 % en quelques minutes, mercredi 1er mai.
Mercredi 1er mai, les collines du Chablisien (Yonne) étaient encore vertes. Aujourd’hui, ils ressemblent à de la terre brûlée. Les raisins venaient d’apparaître dans les vignes, et les vignerons s’attendaient à une bonne récolte. Leur espoir fut anéanti en quelques minutes dans la soirée, lorsqu’un rideau de grêle fit tomber la végétation et disloqua toutes les vignes. “Il n’y a plus de feuilles, plus de raisins, c’est comme l’hiver, déplore Angéline Boudin, une jeune vigneronne. (…) On ne sait même pas si on récoltera en 2024.»
Des équipements pas toujours efficaces
Gels en avril, grêle en mai… Les phénomènes climatiques intenses se multiplient et poussent les vignerons comme Anthony Grossot à s’adapter, en s’équipant de nouvelles machines. Pas toujours assez. « Lors d’une tempête de grêle normale, c’est efficace à 100 %. Dans des tempêtes comme celle-ci, les supercellules, c’est un phénomène tellement extrême que le dispositif atteint ses limites”, observe-t-il. Selon les premières estimations, la grêle aurait pu détruire au moins un quart de l’appellation Chablis, soit plus de 80 %.
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A Chablis, la situation est catastrophique pour les vignerons. Certaines fermes ont été détruites à plus de 80 % en quelques minutes, mercredi 1er mai.
Mercredi 1er mai, les collines du Chablisien (Yonne) étaient encore vertes. Aujourd’hui, ils ressemblent à de la terre brûlée. Les raisins venaient d’apparaître dans les vignes, et les vignerons s’attendaient à une bonne récolte. Leur espoir fut anéanti en quelques minutes dans la soirée, lorsqu’un rideau de grêle fit tomber la végétation et disloqua toutes les vignes. “Il n’y a plus de feuilles, plus de raisins, c’est comme l’hiver, déplore Angéline Boudin, une jeune vigneronne. (…) On ne sait même pas si on récoltera en 2024.»
Des équipements pas toujours efficaces
Gels en avril, grêle en mai… Les phénomènes climatiques intenses se multiplient et poussent les vignerons comme Anthony Grossot à s’adapter, en s’équipant de nouvelles machines. Pas toujours assez. « Lors d’une tempête de grêle normale, c’est efficace à 100 %. Dans des tempêtes comme celle-ci, les supercellules, c’est un phénomène tellement extrême que le dispositif atteint ses limites”, observe-t-il. Selon les premières estimations, la grêle aurait pu détruire au moins un quart de l’appellation Chablis, soit plus de 80 %.