Publié
Durée de la vidéo : 12 minutes
Le rappeur iranien Toomaj Salehi, figure de la contestation en Iran, a été condamné à mort pour avoir critiqué le régime iranien. Chirine Ardakani, son avocate, était sur le plateau d’info 19/20 samedi 4 mai.
La condamnation à mort du rappeur iranien Toomaj Salehi a suscité l’indignation mondiale. En Iran, les gens osent aussi exprimer leur solidarité. Chirine Ardakani, son avocate, a cosigné une tribune avec un large collectif d’artistes et de militants des droits de l’homme pour demander à Emmanuel Macron de sauver le rappeur. « La France s’est toujours distinguée par sa tradition abolitionniste de la peine de mort », elle se souvient. Chirine Ardakani précise que « Rien qu’en 2023, 834 Iraniens ont été pendus. »
Une guerre contre les femmes en Iran
Plus qu’un symbole, “Toomaj est l’incarnation du courage” pour son avocat, parce que “il appelle à un soulèvement révolutionnaire”. Après sa première incarcération où il se trouvait « placé à l’isolement pendant 200 jours »Toomaj Salehi a fait une vidéo « en dénonçant les tortures qu’il a subies. Il a été réincarcéré et condamné. »raconte Chirine Ardakani.
Si le mouvement des femmes ne faiblit pas, « la police des mœurs est revenue dans la rue » à l’appel du guide Khamenei. « Ce qui a amené Nargess Mohammadi à dire qu’il y a une guerre contre les femmes », explique Chirine Ardakani, qui est aussi son avocate. Les militants attendent particulièrement la France « reprend le droit international »ainsi que des sanctions juridiques et économiques.
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Le rappeur iranien Toomaj Salehi, figure de la contestation en Iran, a été condamné à mort pour avoir critiqué le régime iranien. Chirine Ardakani, son avocate, était sur le plateau d’info 19/20 samedi 4 mai.
La condamnation à mort du rappeur iranien Toomaj Salehi a suscité l’indignation mondiale. En Iran, les gens osent aussi exprimer leur solidarité. Chirine Ardakani, son avocate, a cosigné une tribune avec un large collectif d’artistes et de militants des droits de l’homme pour demander à Emmanuel Macron de sauver le rappeur. « La France s’est toujours distinguée par sa tradition abolitionniste de la peine de mort », elle se souvient. Chirine Ardakani précise que « Rien qu’en 2023, 834 Iraniens ont été pendus. »
Une guerre contre les femmes en Iran
Plus qu’un symbole, “Toomaj est l’incarnation du courage” pour son avocat, parce que “il appelle à un soulèvement révolutionnaire”. Après sa première incarcération où il se trouvait « placé à l’isolement pendant 200 jours »Toomaj Salehi a fait une vidéo « en dénonçant les tortures qu’il a subies. Il a été réincarcéré et condamné. »raconte Chirine Ardakani.
Si le mouvement des femmes ne faiblit pas, « la police des mœurs est revenue dans la rue » à l’appel du guide Khamenei. « Ce qui a amené Nargess Mohammadi à dire qu’il y a une guerre contre les femmes », explique Chirine Ardakani, qui est aussi son avocate. Les militants attendent particulièrement la France « reprend le droit international »ainsi que des sanctions juridiques et économiques.