La situation est « dramatique » et « absolument sans précédent », selon le gouverneur de l’État du Rio Grande do Sul.
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Les inondations qui ravagent depuis plusieurs jours le sud du Brésil ont chassé quelque 69.200 personnes de leurs foyers, selon les autorités de l’Etat du Rio Grande do Sul. Après avoir évoqué plus tôt 57 morts, la protection civile a fait état, samedi 4 mai au soir, d’un bilan de 55 morts dus aux intempéries. Elle a déclaré que sept autres décès faisaient l’objet d’une enquête. “enquête”. Les inondations ont également fait 74 disparus et 107 blessés.
La situation est “spectaculaire” Et “absolument sans précédent“, a déclaré samedi Eduardo Leite, gouverneur de l’État. Près de 320 localités du Rio Grande do Soul sont touchées et un million de foyers sont privés d’eau. Une grande partie de ces municipalités se retrouvent isolées, les routes ayant été coupées par des inondations ou des glissements de terrain. , et les communications perturbées.
Les opérations de secours se poursuivent dimanche
Les autorités ont donné l’ordre d’évacuer certains quartiers de Porto Alegre, métropole de quelque 1,4 million d’habitants, située au confluent de plusieurs rivières. Avec la montée des eaux du Guaiba, fleuve emblématique du sud du Brésil, les inondations ont durement frappé la ville, dont l’aéroport est fermé depuis vendredi. Le niveau de la rivière a atteint 5,09 mètres samedi, dépassant le record historique de 4,76 mètres atteint en 1941.
Dimanche « sera un jour clé pour les opérations de secours », a prévenu le ministre brésilien de la Communication, venu sur place avec d’autres membres du gouvernement. Craignant pour “fournir” Et “la chaîne de production” de l’État, le gouverneur Eduardo Letite a appelé à un “Le plan Marshall” pour reconstruire la région. Selon les services météorologiques brésiliens, les pluies diminuaient samedi, mais devraient se poursuivre encore 24 à 36 heures.
Le Rio Grande do Sul a déjà été frappé à plusieurs reprises par des intempéries meurtrières, notamment en septembre, où 31 personnes sont mortes après le passage d’un cyclone dévastateur. Selon les experts, ces phénomènes météorologiques extrêmes ont augmenté en fréquence et en intensité avec le réchauffement climatique.