CHRISTOPHE ENA / AFP
Emmanuel Macron, ici à l’Élysée le 7 mars, estime que les blocus étudiants de Gaza, ce n’est « pas la République ».
ÉTUDIANTS – Un peu comme Joe Biden aux Etats-Unis, Emmanuel Macron a mis un peu de temps avant de s’exprimer sur le mouvement pro-Gaza dans les universités. Le chef de l’Etat condamne ainsi « avec la plus grande fermeté » les blocages à Sciences Po et dans les universités de manifestants pro-palestiniens, actions qui “Empêcher le débat”il juge dans une interview ce week-end à Provence et à La Tribune dimanche.
« Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd’hui, notamment à Gaza, est bouleversant – la France appelle également à un cessez-le-feu immédiat – mais empêcher le débat n’a jamais aidé à résoudre un conflit »souligne Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron trouve « tout à fait légitime et même sain et rassurant que nos jeunes puissent dire que l’actualité internationale les concerne et qu’ils en débattent »mais « ordonner à un établissement d’avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d’autres étudiants d’accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu’ils sont juifs, ce n’est pas la République »il insiste.
Étudiants « politisé »
Le président est donc “favorable” à l’évacuation par la police des universités bloquées “à la demande des établissements”.
Selon lui, les étudiants qui bloquent les établissements sont « politisé. Certains groupes, comme La France insoumise, considèrent qu’il s’agit là d’une manière pertinente de mener le combat. Il est tout simplement contreproductif et inacceptable qu’au nom de leurs luttes, ils empêchent le débat. »il décide.
La police a évacué vendredi des militants pro-palestiniens de Sciences Po Paris, mettant rapidement fin à l’occupation du prestigieux établissement.
Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu ces derniers jours sur les sites de Sciences Po et dans les universités, entraînant dans certains cas l’intervention des forces de l’ordre, faisant écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis.
Voir aussi sur HuffPost :
CHRISTOPHE ENA / AFP
Emmanuel Macron, ici à l’Élysée le 7 mars, estime que les blocus étudiants de Gaza, ce n’est « pas la République ».
ÉTUDIANTS – Un peu comme Joe Biden aux Etats-Unis, Emmanuel Macron a mis un peu de temps avant de s’exprimer sur le mouvement pro-Gaza dans les universités. Le chef de l’Etat condamne ainsi « avec la plus grande fermeté » les blocages à Sciences Po et dans les universités de manifestants pro-palestiniens, actions qui “Empêcher le débat”il juge dans une interview ce week-end à Provence et à La Tribune dimanche.
« Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd’hui, notamment à Gaza, est bouleversant – la France appelle également à un cessez-le-feu immédiat – mais empêcher le débat n’a jamais aidé à résoudre un conflit »souligne Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron trouve « tout à fait légitime et même sain et rassurant que nos jeunes puissent dire que l’actualité internationale les concerne et qu’ils en débattent »mais « ordonner à un établissement d’avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d’autres étudiants d’accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu’ils sont juifs, ce n’est pas la République »il insiste.
Étudiants « politisé »
Le président est donc “favorable” à l’évacuation par la police des universités bloquées “à la demande des établissements”.
Selon lui, les étudiants qui bloquent les établissements sont « politisé. Certains groupes, comme La France insoumise, considèrent qu’il s’agit là d’une manière pertinente de mener le combat. Il est tout simplement contreproductif et inacceptable qu’au nom de leurs luttes, ils empêchent le débat. »il décide.
La police a évacué vendredi des militants pro-palestiniens de Sciences Po Paris, mettant rapidement fin à l’occupation du prestigieux établissement.
Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu ces derniers jours sur les sites de Sciences Po et dans les universités, entraînant dans certains cas l’intervention des forces de l’ordre, faisant écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis.
Voir aussi sur HuffPost :