Le gouvernement travaille sur un décret prévoyant la suppression des aides pouvant aller jusqu’à 6 000 euros pour les entreprises recrutant un salarié dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Un mauvais signal, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
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Temps de lecture : 1 min
Dans son plan d’économies pour limiter le déficit public, le gouvernement veut supprimer certaines incitations à l’embauche d’alternants. Selon un projet de décret transmis aux partenaires sociaux, le ministère du Travail envisage de supprimer l’aide d’un montant maximum de 6 000 euros versée aux entreprises qui recrutent un jeune salarié dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Cette aide exceptionnelle instaurée lors de la pandémie de Covid-19 serait abandonnée à compter du 1er mai. Une mauvaise idée, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
Avec la suppression de cette aide, « tout le monde va perdre », craint son président. François Asselin pense aux entreprises et notamment aux jeunes qui signent ces contrats de professionnalisation. Les « contrats pro » perdent du terrain face aux apprentissages, beaucoup moins nombreux depuis 2020, mais ces formations courtes attirent de plus en plus de jeunes de plus de 26 ans sans emploi ni diplôme, souvent en reconversion. Ils trouvent ainsi du travail dans le commerce, le bâtiment ou l’industrie.
La CPME demande « une pause » du projet
Et sans aide à l’embauche, de 6 000 euros maximum, ils auront plus de difficulté à trouver un employeur, selon François Asselin. ” Mine de rien, c’est un gros engagement pour l’employeur d’embaucher quelqu’un en contrat de professionnalisation quand on sait qu’il a souvent tout à apprendre du métier. C’est donc une aide qui permet d’avancer du temps pour le former, parfois pour l’équiper. lui.”
“Quand on remet en cause ce moyen d’accompagnement d’un alternant, on risque certainement de stopper certains contrats prévus dans les petites et moyennes entreprises à partir du 1er mai.”
François Asselin, président de la CPMEsur franceinfo
La CPME demande donc au gouvernement de mettre son projet de décret “En pause” et de ne pas toucher à l’aide à l’alternance. En 2023, près de 116 000 contrats de professionnalisation ont été signés. C’est bien moins que les contrats d’apprentissage (852 000 en 2023). L’aide exceptionnelle de 6.000 euros pour l’embauche d’un apprenti n’est pas concernée par le projet de décret.
Le gouvernement travaille sur un décret prévoyant la suppression des aides pouvant aller jusqu’à 6 000 euros pour les entreprises recrutant un salarié dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Un mauvais signal, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
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Dans son plan d’économies pour limiter le déficit public, le gouvernement veut supprimer certaines incitations à l’embauche d’alternants. Selon un projet de décret transmis aux partenaires sociaux, le ministère du Travail envisage de supprimer l’aide d’un montant maximum de 6 000 euros versée aux entreprises qui recrutent un jeune salarié dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Cette aide exceptionnelle instaurée lors de la pandémie de Covid-19 serait abandonnée à compter du 1er mai. Une mauvaise idée, selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
Avec la suppression de cette aide, « tout le monde va perdre », craint son président. François Asselin pense aux entreprises et notamment aux jeunes qui signent ces contrats de professionnalisation. Les « contrats pro » perdent du terrain face aux apprentissages, beaucoup moins nombreux depuis 2020, mais ces formations courtes attirent de plus en plus de jeunes de plus de 26 ans sans emploi ni diplôme, souvent en reconversion. Ils trouvent ainsi du travail dans le commerce, le bâtiment ou l’industrie.
La CPME demande « une pause » du projet
Et sans aide à l’embauche, de 6 000 euros maximum, ils auront plus de difficulté à trouver un employeur, selon François Asselin. ” Mine de rien, c’est un gros engagement pour l’employeur d’embaucher quelqu’un en contrat de professionnalisation quand on sait qu’il a souvent tout à apprendre du métier. C’est donc une aide qui permet d’avancer du temps pour le former, parfois pour l’équiper. lui.”
“Quand on remet en cause ce moyen d’accompagnement d’un alternant, on risque certainement de stopper certains contrats prévus dans les petites et moyennes entreprises à partir du 1er mai.”
François Asselin, président de la CPMEsur franceinfo
La CPME demande donc au gouvernement de mettre son projet de décret “En pause” et de ne pas toucher à l’aide à l’alternance. En 2023, près de 116 000 contrats de professionnalisation ont été signés. C’est bien moins que les contrats d’apprentissage (852 000 en 2023). L’aide exceptionnelle de 6.000 euros pour l’embauche d’un apprenti n’est pas concernée par le projet de décret.