Mené après le premier set, le Russe a haussé son niveau de jeu dimanche pour finalement s’imposer sur l’ocre madrilène après 2h49.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Le couronnement d’un nouveau roi d’Espagne. Andrey Rublev s’est offert son premier titre à Madrid, dimanche 5 mai, au terme d’une finale particulièrement serrée face au 35e mondial, Félix Auger-Aliassime (4-6, 7-5, 7-5). Il s’agit de son deuxième titre en Masters 1000 après sa victoire à Monte-Carlo la saison dernière.
Pourtant, l’affaire semblait mal partie au vu du début de match joué allègrement par le Canadien, sûrement un peu plus frais après avoir atteint ce stade du tournoi en profitant de trois forfaits, dont celui de la tête de série numéro 1 Jannik. Pécheur. Emprunté, le numéro 8 mondial a lâché son lancer à deux reprises, mettant en péril ses chances de prendre l’avantage à la fin du premier set (4-6).
Mené sur le court par Manolo Santana ainsi que face au double tenant du titre Carlos Alcaraz, le Russe a lancé la machine dès le deuxième set. Tandis que “FAA” tenait bon grâce à un excellent service (14 aces), Andrey Rublev trouvait les ressources pour égaliser sans aller jusqu’au tie-break (7-5). Avant de poursuivre sur sa lancée lors du tour décisif. Plus sûr de ses tirs et face à un adversaire obligé de se faire masser la cuisse à chaque changement de côté, le natif de Moscou a conclu après 2h49 de jeu, sur une double faute d’Auger-Aliassime comme balle. match (7-5).
La fin de la traversée du désert pour Rublev
Un 16e trophée en carrière a semblé une rédemption pour Rublev, deux mois après sa “répression” à Dubaï, où il a été disqualifié en demi-finale pour avoir perdu son sang-froid en insultant un juge de touche dans sa langue maternelle. Depuis cet épisode émirati, le droitier semblait perdu. Avant Madrid, il n’avait gagné qu’une fois en quatre tournois mais avait surtout concédé des défaites contre des joueurs classés entre le 32e et le 87e rang ATP.
Cette fin de traversée du désert arrive au meilleur des moments pour lui, à trois semaines de Roland-Garros. Cela pourrait être l’occasion de briser son plafond de verre, alors qu’il reste sur 10 défaites en autant de quarts de finale de Grand Chelem disputés dans sa carrière.
Mené après le premier set, le Russe a haussé son niveau de jeu dimanche pour finalement s’imposer sur l’ocre madrilène après 2h49.
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Le couronnement d’un nouveau roi d’Espagne. Andrey Rublev s’est offert son premier titre à Madrid, dimanche 5 mai, au terme d’une finale particulièrement serrée face au 35e mondial, Félix Auger-Aliassime (4-6, 7-5, 7-5). Il s’agit de son deuxième titre en Masters 1000 après sa victoire à Monte-Carlo la saison dernière.
Pourtant, l’affaire semblait mal partie au vu du début de match joué allègrement par le Canadien, sûrement un peu plus frais après avoir atteint ce stade du tournoi en profitant de trois forfaits, dont celui de la tête de série numéro 1 Jannik. Pécheur. Emprunté, le numéro 8 mondial a lâché son lancer à deux reprises, mettant en péril ses chances de prendre l’avantage à la fin du premier set (4-6).
Mené sur le court par Manolo Santana ainsi que face au double tenant du titre Carlos Alcaraz, le Russe a lancé la machine dès le deuxième set. Tandis que “FAA” tenait bon grâce à un excellent service (14 aces), Andrey Rublev trouvait les ressources pour égaliser sans aller jusqu’au tie-break (7-5). Avant de poursuivre sur sa lancée lors du tour décisif. Plus sûr de ses tirs et face à un adversaire obligé de se faire masser la cuisse à chaque changement de côté, le natif de Moscou a conclu après 2h49 de jeu, sur une double faute d’Auger-Aliassime comme balle. match (7-5).
La fin de la traversée du désert pour Rublev
Un 16e trophée en carrière a semblé une rédemption pour Rublev, deux mois après sa “répression” à Dubaï, où il a été disqualifié en demi-finale pour avoir perdu son sang-froid en insultant un juge de touche dans sa langue maternelle. Depuis cet épisode émirati, le droitier semblait perdu. Avant Madrid, il n’avait gagné qu’une fois en quatre tournois mais avait surtout concédé des défaites contre des joueurs classés entre le 32e et le 87e rang ATP.
Cette fin de traversée du désert arrive au meilleur des moments pour lui, à trois semaines de Roland-Garros. Cela pourrait être l’occasion de briser son plafond de verre, alors qu’il reste sur 10 défaites en autant de quarts de finale de Grand Chelem disputés dans sa carrière.