“Première tournée européenne en cinq ans” pour Xi Jinping, observe Poste du matin de la Chine du Sud. Le président chinois, arrivé à Paris dimanche 5 mai, est en déplacement “très populaire” sur le Vieux Continent, au cours de laquelle “il va essayer d’améliorer les relations avec l’Europe”.
Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans des relations diplomatiques franco-chinoises, poursuivra ses rencontres avec Emmanuel Macron, qui s’est entretenu au préalable avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Dans la matinée, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen rejoindra le duo franco-chinois à l’Élysée pour une séance qui doit permettre d’évoquer les différends commerciaux.
Si plusieurs “sujets d’actualité” sont à l’ordre du jour de ce voyage, notamment le commerce avec l’Union européenne et la guerre en Ukraine, les questions “le plus épineux» sera abordé lundi lors de sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, explique le journal hongkongais.
Le leader de la superpuissance asiatique sera « a fait face à des discussions difficiles en France avant de recevoir un accueil plus chaleureux en Serbie et en Hongrie »analyse également les Temps Financierqui anticipe un voyage visant à « éviter une guerre commerciale » teinté de « bonhomie et dureté ».
« Deux empereurs au bord de deux guerres »
“Au milieu des disputes sur les voitures électriques, le cognac et l’Ukraine, le dîner du président français avec Xi Jinping n’est peut-être pas très amusant”estimé Politique Europe.
Alors que « Xi Jinping est accusé par les gouvernements occidentaux d’aider Vladimir Poutine à faire la guerre en Ukraine en fournissant de la technologie et des équipements à l’armée russe »et « L’Union européenne et Pékin sont au bord d’une véritable guerre commerciale »le site d’information mentionne la réunion de « deux empereurs au bord de deux guerres ».
“Le champagne qui coule à flot et les lustres étincelants de l’Élysée ne pourront éclipser (cette) vérité flagrante”commentaires Politique.
“Les temps ont changé”
Le climat aujourd’hui est “beaucoup plus sombre” que lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine, il y a un peu plus d’un an, contextualise les médias. «À l’époque, les étudiants chinois criaient ‘Je t’aime Macron’ et les deux dirigeants semblaient vouloir entamer une ‘bromance’.»
Mais les temps ont changé. Non seulement Macron a plus ouvertement reconnu la nécessité de s’affirmer face à la menace commerciale de la Chine pour l’industrie européenne, mais il est désormais un fervent partisan de la lutte de l’Ukraine contre la Russie – et l’une des voix les plus dures de l’UE face à la guerre de Poutine. La France semble vouloir être prise en compte.
Lors de sa visite en Chine l’année dernière, il a pour sa part retracé le Poste du matin de la Chine du SudEmmanuel Macron, accompagné d’une importante délégation d’entreprises, « a ramené un certain nombre d’accords importants dans les domaines de l’énergie nucléaire, de l’aviation et de l’agriculture »mais je n’avais pas « n’a pas réussi à persuader Xi Jinping d’agir conjointement contre la Russie ».
“Première tournée européenne en cinq ans” pour Xi Jinping, observe Poste du matin de la Chine du Sud. Le président chinois, arrivé à Paris dimanche 5 mai, est en déplacement “très populaire” sur le Vieux Continent, au cours de laquelle “il va essayer d’améliorer les relations avec l’Europe”.
Lundi, Xi Jinping, qui vient célébrer les 60 ans des relations diplomatiques franco-chinoises, poursuivra ses rencontres avec Emmanuel Macron, qui s’est entretenu au préalable avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Dans la matinée, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen rejoindra le duo franco-chinois à l’Élysée pour une séance qui doit permettre d’évoquer les différends commerciaux.
Si plusieurs “sujets d’actualité” sont à l’ordre du jour de ce voyage, notamment le commerce avec l’Union européenne et la guerre en Ukraine, les questions “le plus épineux» sera abordé lundi lors de sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, explique le journal hongkongais.
Le leader de la superpuissance asiatique sera « a fait face à des discussions difficiles en France avant de recevoir un accueil plus chaleureux en Serbie et en Hongrie »analyse également les Temps Financierqui anticipe un voyage visant à « éviter une guerre commerciale » teinté de « bonhomie et dureté ».
« Deux empereurs au bord de deux guerres »
“Au milieu des disputes sur les voitures électriques, le cognac et l’Ukraine, le dîner du président français avec Xi Jinping n’est peut-être pas très amusant”estimé Politique Europe.
Alors que « Xi Jinping est accusé par les gouvernements occidentaux d’aider Vladimir Poutine à faire la guerre en Ukraine en fournissant de la technologie et des équipements à l’armée russe »et « L’Union européenne et Pékin sont au bord d’une véritable guerre commerciale »le site d’information mentionne la réunion de « deux empereurs au bord de deux guerres ».
“Le champagne qui coule à flot et les lustres étincelants de l’Élysée ne pourront éclipser (cette) vérité flagrante”commentaires Politique.
“Les temps ont changé”
Le climat aujourd’hui est “beaucoup plus sombre” que lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron en Chine, il y a un peu plus d’un an, contextualise les médias. «À l’époque, les étudiants chinois criaient ‘Je t’aime Macron’ et les deux dirigeants semblaient vouloir entamer une ‘bromance’.»
Mais les temps ont changé. Non seulement Macron a plus ouvertement reconnu la nécessité de s’affirmer face à la menace commerciale de la Chine pour l’industrie européenne, mais il est désormais un fervent partisan de la lutte de l’Ukraine contre la Russie – et l’une des voix les plus dures de l’UE face à la guerre de Poutine. La France semble vouloir être prise en compte.
Lors de sa visite en Chine l’année dernière, il a pour sa part retracé le Poste du matin de la Chine du SudEmmanuel Macron, accompagné d’une importante délégation d’entreprises, « a ramené un certain nombre d’accords importants dans les domaines de l’énergie nucléaire, de l’aviation et de l’agriculture »mais je n’avais pas « n’a pas réussi à persuader Xi Jinping d’agir conjointement contre la Russie ».