Le cancer de la vessie touche davantage les hommes, mais le nombre de cas augmente également chez les femmes, prévient l’Association française d’urologie.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Le cancer de la vessie, maladie méconnue mais dévastatrice, est le 5ème cancer le plus répandu en France. Quelque 13 000 à 20 000 cas sont recensés chaque année en France, alors que le mois de mai est le mois de la sensibilisation au cancer de la vessie. Cette pathologie provoque 5 000 décès par an. Le plus souvent, elle est diagnostiquée vers 70 ans.
Le cancer de la vessie est quatre fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme, rappelle l’Association française d’urologie, mais le nombre de cas augmente également chez les femmes, notamment chez les fumeuses ou anciennes fumeuses. Comme pour de nombreux cancers, au-delà du vieillissement, les habitudes de vie et les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans l’apparition des tumeurs. Ici, le premier facteur de risque est le tabac. Il est responsable d’un peu plus de la moitié des cancers de la vessie chez l’homme et d’un peu plus d’un tiers chez la femme. D’autres facteurs de risque sont également mis en avant, comme fumer du cannabis, ou avoir été exposé dans sa vie professionnelle à certaines substances chimiques comme les produits de transformation du caoutchouc, certaines teintures, peintures, hydrocarbures ou pesticides. .
Des symptômes qui devraient alerter
Dans 8 à 9 cas sur 10, le premier symptôme est une hématurie, autrement dit la présence de sang dans les urines. Si les urologues insistent pour faire connaître ces symptômes au grand public, c’est parce que la survie dépend énormément d’une détection précoce. Lorsque ce cancer est détecté à temps, il est bien traité avec une survie de 80 %, cinq ans après le diagnostic.
Mais si ce cancer de la vessie est détecté plus tard, lorsque le muscle est touché ou qu’il y a des métastases, alors le taux de survie peut chuter à seulement 5 %. Améliorer la détection précoce est donc essentiel pour réduire la mortalité. L’arsenal de traitements s’étoffe. Chirurgie, chimiothérapie ou immunothérapie, plusieurs innovations ont permis ces dernières années de stimuler l’organisme pour mieux se défendre contre les cellules cancéreuses.
Le cancer de la vessie touche davantage les hommes, mais le nombre de cas augmente également chez les femmes, prévient l’Association française d’urologie.
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Le cancer de la vessie, maladie méconnue mais dévastatrice, est le 5ème cancer le plus répandu en France. Quelque 13 000 à 20 000 cas sont recensés chaque année en France, alors que le mois de mai est le mois de la sensibilisation au cancer de la vessie. Cette pathologie provoque 5 000 décès par an. Le plus souvent, elle est diagnostiquée vers 70 ans.
Le cancer de la vessie est quatre fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme, rappelle l’Association française d’urologie, mais le nombre de cas augmente également chez les femmes, notamment chez les fumeuses ou anciennes fumeuses. Comme pour de nombreux cancers, au-delà du vieillissement, les habitudes de vie et les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans l’apparition des tumeurs. Ici, le premier facteur de risque est le tabac. Il est responsable d’un peu plus de la moitié des cancers de la vessie chez l’homme et d’un peu plus d’un tiers chez la femme. D’autres facteurs de risque sont également mis en avant, comme fumer du cannabis, ou avoir été exposé dans sa vie professionnelle à certaines substances chimiques comme les produits de transformation du caoutchouc, certaines teintures, peintures, hydrocarbures ou pesticides. .
Des symptômes qui devraient alerter
Dans 8 à 9 cas sur 10, le premier symptôme est une hématurie, autrement dit la présence de sang dans les urines. Si les urologues insistent pour faire connaître ces symptômes au grand public, c’est parce que la survie dépend énormément d’une détection précoce. Lorsque ce cancer est détecté à temps, il est bien traité avec une survie de 80 %, cinq ans après le diagnostic.
Mais si ce cancer de la vessie est détecté plus tard, lorsque le muscle est touché ou qu’il y a des métastases, alors le taux de survie peut chuter à seulement 5 %. Améliorer la détection précoce est donc essentiel pour réduire la mortalité. L’arsenal de traitements s’étoffe. Chirurgie, chimiothérapie ou immunothérapie, plusieurs innovations ont permis ces dernières années de stimuler l’organisme pour mieux se défendre contre les cellules cancéreuses.