La ville de Montréal est un peu boudeuse… et même carrément vexée de ne pas être sur le chemin de la flamme olympique. Quelle est cette drôle de vidéo qui circule et qui demande à être ajoutée à la liste ?
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Montréal, l’île entre les deux rapides, la ville où les courants se rencontrent, est connue pour être particulièrement conviviale. Elle est même classée parmi les 10 villes les plus réputées au monde. Alors que 65 000 Français vivent sur son territoire, elle trouve cela assez ennuyeux, assez “bronzage” comme on dit là-bas, ne pas faire partie des villes choisies pour le passage de la flamme olympique.
Evidemment, elle ne conteste pas les choix des grottes de Lascaux, du Château de Versailles, de Poitiers, Auxerre ou Nanterre, mais comme le rappelle son office de tourisme dans une vidéo adressée directement au Comité Olympique Français, elle a même tout suffi. “surprendre” avoir été oublié. Au point qu’il existe maintenant un site Internet appelé « laflammeàmontreal.com », sur lequel elle espère recevoir de nombreuses visites.
Opération de communication de l’office de tourisme
Cette vidéo et ce site Internet très humoristiques n’ont en réalité d’autre but que de vous faire « tomber amoureux », en vous présentant les plus beaux atouts de la ville : le mont Royal, ses 280 hectares de parc, la rue Sainte-Catherine, l’église Saint-Joseph oratoire… Il s’agit en somme d’une opération de communication très astucieuse, et non d’un véritable appel à la flamme pour passer par Montréal. C’est un “blague”.
D’ailleurs, Montréal n’a rien à envier à Paris. Elle a également accueilli les Jeux olympiques d’été et est d’ailleurs la seule ville au Canada à avoir eu ce privilège, en 1976. Le relais de la flamme était alors digne d’un film de science-fiction, puisque pour assurer son transfert entre Athènes et le Canada sans avoir à se déplacer Sur les 7 750 km qui séparent les deux points, les organisateurs ont utilisé un signal satellite émis depuis Athènes, par la flamme originelle, via un capteur de particules ionisées. C’est aussi ici, à Montréal, que pour la première fois, pour symboliser les communautés anglophone et francophone, la vasque olympique a été allumée par deux personnes.