Quelques élus de gauche dénoncent un texte « libéral » et estiment que certains patients pourraient préférer raccourcir leur vie pour ne pas répercuter le coût des soins sur leur entourage. Le reste de la gauche y voit principalement des considérations religieuses.
Il s’agit d’une mesure aussi attendue que réclamée par les partis de gauche depuis des années. Le projet de loi de fin de vie, promettant une « aide à mourir » à une certaine catégorie de patients capables d’exprimer clairement leurs volontés, devrait donc être approuvé par une large majorité de députés socialistes, écologistes, insoumis et des premiers communistes. Juin. Dans ce consensus général, une poignée d’élus de gauche veulent néanmoins y mettre le kibosh. En première ligne : Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône. « On nous dit que le suicide assisté est une idée de gauche. Je considère que c’est tout à fait discutable. Il faut ouvrir le débat »il explique à Figaro.
Ces dernières semaines, le communiste a rassemblé autour de lui un petit groupe de députés, qui s’affirment soit opposés, soit toujours “en réflexion” sur le sujet. On y retrouve deux autres élus du PCF, Soumya Bourouaha et le président du groupe André Chassaigne, deux socialistes, Dominique Potier et Cécile…