Les taux d’intérêt hypothécaires continuent de baisser. Amorcée début 2024, la baisse s’est confirmée en mars.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 minutes
Ça y est, la barre des 4% a été franchie à la baisse. Le taux moyen des prêts immobiliers (hors assurance), qui était encore de 4,24 % en décembre, est tombé à 3,94 % en mars, selon la Banque de France. Après deux années de forte croissance, la baisse s’est bien installée, mois après mois, depuis janvier 2024. Une baisse encore limitée pour l’instant, mais qui permet aux ménages qui veulent – et peuvent – investir dans l’immobilier de commencer à investir dans l’immobilier. espérer.
Le montant des crédits accordés décroissant
Cette baisse des taux depuis trois ou quatre mois ne se reflète pas encore dans l’octroi de crédits par les banques. À tel point que le montant global des nouveaux prêts au logement a également diminué. Le montant global des nouveaux emprunts est en baisse : 6,7 milliards d’euros. Il s’agit du plus bas niveau depuis dix ans. Nous en étions encore à 7,4 milliards en février. Le mouvement est pour le moins paradoxal car, lorsque les taux baissent, il devrait y avoir davantage de crédits en circulation. Et bien non. Toujours pas.
Les ménages, ou les particuliers, restent prudents. On ne se bouscule pas au portail. D’autant que, même si elles envoient quelques signaux positifs ces dernières semaines, les banques sont loin d’avoir véritablement rouvert le robinet du crédit. Beaucoup d’entre eux freinent encore lorsqu’un ménage frappe à leur porte. Tout le monde reste prudent car les prix de l’immobilier sont encore très élevés. Malgré le très réel début de baisse des taux, le poste immobilier continue de peser lourdement sur le pouvoir d’achat des Français. Il n’y a pas encore de bon équilibre entre la baisse des taux et le prix d’achat des logements, pas encore d’équilibre entre l’offre et la demande.
Autres facteurs bloquants
Les taux sont désormais à 3,9 %, mais cela exclut l’assurance. Si l’on ajoute l’assurance et les frais, le niveau reste à 4,79 % sur vingt ans ou plus. Les professionnels pointent également certaines règles imposées par le Haut Conseil de stabilité financière qui contraignent notamment l’investissement locatif. Alors que le ciel s’éclaircit en matière de crédit et que les perspectives sont positives, sans forcément déclencher un prêt, il est temps de discuter avec son banquier du moment opportun qui ne manquera pas d’arriver… enfin.