La flamme olympique arrive mercredi à Marseille, à bord du Belem, après avoir traversé la Méditerranée depuis la Grèce. Une soixantaine de policiers et gendarmes devront assurer sa sécurité. Rapport pendant la formation.
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Jusqu’à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet, 11 000 porteurs se passeront la flamme de main en main depuis Marseille où elle arrive mercredi 8 mai. Un relais de la flamme qui traversera 450 villes de France métropolitaine et d’outre-mer. Et pour que le feu sacré, allumé à Olympie, ne s’éteigne jamais, la flamme sera entourée d’une bulle protectrice tout au long de son parcours.
Il s’agit d’un convoi très lent, d’une quarantaine de véhicules avec des unités d’élite, comme le GIGN ou des spécialistes anti-drones. Ils encercleront la flamme, qui passera de flambeau en flambeau, tous escortés par une vingtaine de coureurs, policiers et gendarmes en baskets, entraînés à tous les scénarios comme une tentative d’intrusion.
“L’objectif, pour nous, c’est d’arrêter, pour que le convoi puisse repartir rapidement”, explique Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur et de l’Outre-mer, “et aussi d’engager des poursuites judiciaires, car c’est un délit que de vouloir entraver le convoi de la flamme.”
Des managers « 24h/24 »
La police se prépare à ces tentatives d’entrave, car “contrecertains tenteront d’utiliser cette visibilité pour leurs revendications”, selon le commissaire Charles Barion, OMS « sait que nous serons certainement perturbés ». Un voyage qui durera deux mois et demi et où “le niveau de sécurité doit être le même le premier jour à Marseille, le dernier jour à Paris”, mais aussi lors du passage “à Pont Audemer”dans l’Eure, “à Saverne, en Alsace”, ou “à Dieppe”, assure le commissaire.
Certains n’auront qu’une mission : entretenir la flamme, comme Jean-Marc, major de gendarmerie et gardien de la flamme. Il sera “responsable 24h/24, nuit et jour”, il explique, parce que “cette flamme doit rester allumée, de la Grèce à Paris.” Cependant, “vu l’appareil” mis en place, le major de gendarmerie veille à ce qu’il “Il n’y a pas lieu d’avoir peur.” En effet, au-delà de la bulle de sécurité, les gardiens de la flamme conservent soigneusement, à l’abri du public et des intempéries, les lanternes de secours allumées par le feu d’Olympie.