Elle tire deux fois sur les lacets de ses chaussures de course, ce mardi après-midi d’avril. Avant sa séance de sport quotidienne, Sarah Koster, 39 ans, se méfie de ses chevilles qui ont « tendance à se tordre ». Alors, elle serre fort la malléole. Pas question de se blesser avant de partir en patrouille cette nuit avec les policiers d’urgence au commissariat de Saint-Brieuc. D’autant que le brigadier-chef s’apprête à rejoindre la bulle sécuritaire qui accompagnera la flamme olympique.
Sarah Koster fait partie des 115 policiers et gendarmes chargés de protéger la flamme et ses porteurs lors du relais qui partira de Marseille le mercredi 8 mai et traversera 400 villes jusqu’à Paris le 26 juillet. Equipée d’un pistolet léger, d’une oreillette crânienne , un gilet pare-balles et un sac à dos conçu sur mesure, ces fonctionnaires et militaires, répartis en vingt unités tournant tout au long du parcours avec un système de jours de repos, trottineront au plus près de la flamme, une vingtaine de kilomètres par jour et en tout temps. météo.
“Le défi physique ne m’inquiète pas”prévient Sarah Koster, détachée du commissariat de Saint-Brieuc sur ce projet de mai à septembre. ” Le plus complexe ? Restez vigilant de 8h à 20h. Une attaque peut venir de n’importe où, à tout moment », explique le fonctionnaire, dont le planning n’était pas précisément fixé pour la mi-avril. En tout cas, elle connaît sa mission : « Nous courons en scrutant la foule à 360 degrés. Nous sécurisons. Si nécessaire, nous protégeons et neutralisons. Surtout, nous avançons. Quoi qu’il arrive, la flamme olympique doit continuer son chemin et ne pas s’éteindre. »
Un événement populaire et festif
Durant trois formations d’une semaine, Sarah Koster s’est préparée à être opérationnelle ” Quoiqu’il arrive “. Charles Barion, commissaire de police co-responsable de la sécurisation du parcours avec un homologue gendarme, détaille l’ampleur des menaces : tentative de vol de la torche, jet d’eau venant d’un balcon, arrêt cardiaque d’un porteur, opération surprise des opposants aux mégabassins. ou l’autoroute A69, attaque de drone, manifestation de grévistes pour faire connaître un conflit social, attaque contre des militants d’ultra-gauche ou d’ultra-droite, attentat terroriste, etc.
“Nous aurions pu placer la flamme dans une papamobile et éloigner la foule pour nous protéger des risquesexplique Charles Barion. La France est une république démocratique. Le relais doit être un événement populaire et festif. Nous espérons le meilleur, mais préparons-nous au pire. Notre bulle de sécurité est entraînée à réagir avec précision en fonction de l’ampleur de l’attaque. »
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Elle tire deux fois sur les lacets de ses chaussures de course, ce mardi après-midi d’avril. Avant sa séance de sport quotidienne, Sarah Koster, 39 ans, se méfie de ses chevilles qui ont « tendance à se tordre ». Alors, elle serre fort la malléole. Pas question de se blesser avant de partir en patrouille cette nuit avec les policiers d’urgence au commissariat de Saint-Brieuc. D’autant que le brigadier-chef s’apprête à rejoindre la bulle sécuritaire qui accompagnera la flamme olympique.
Sarah Koster fait partie des 115 policiers et gendarmes chargés de protéger la flamme et ses porteurs lors du relais qui partira de Marseille le mercredi 8 mai et traversera 400 villes jusqu’à Paris le 26 juillet. Equipée d’un pistolet léger, d’une oreillette crânienne , un gilet pare-balles et un sac à dos conçu sur mesure, ces fonctionnaires et militaires, répartis en vingt unités tournant tout au long du parcours avec un système de jours de repos, trottineront au plus près de la flamme, une vingtaine de kilomètres par jour et en tout temps. météo.
“Le défi physique ne m’inquiète pas”prévient Sarah Koster, détachée du commissariat de Saint-Brieuc sur ce projet de mai à septembre. ” Le plus complexe ? Restez vigilant de 8h à 20h. Une attaque peut venir de n’importe où, à tout moment », explique le fonctionnaire, dont le planning n’était pas précisément fixé pour la mi-avril. En tout cas, elle connaît sa mission : « Nous courons en scrutant la foule à 360 degrés. Nous sécurisons. Si nécessaire, nous protégeons et neutralisons. Surtout, nous avançons. Quoi qu’il arrive, la flamme olympique doit continuer son chemin et ne pas s’éteindre. »
Un événement populaire et festif
Durant trois formations d’une semaine, Sarah Koster s’est préparée à être opérationnelle ” Quoiqu’il arrive “. Charles Barion, commissaire de police co-responsable de la sécurisation du parcours avec un homologue gendarme, détaille l’ampleur des menaces : tentative de vol de la torche, jet d’eau venant d’un balcon, arrêt cardiaque d’un porteur, opération surprise des opposants aux mégabassins. ou l’autoroute A69, attaque de drone, manifestation de grévistes pour faire connaître un conflit social, attaque contre des militants d’ultra-gauche ou d’ultra-droite, attentat terroriste, etc.
“Nous aurions pu placer la flamme dans une papamobile et éloigner la foule pour nous protéger des risquesexplique Charles Barion. La France est une république démocratique. Le relais doit être un événement populaire et festif. Nous espérons le meilleur, mais préparons-nous au pire. Notre bulle de sécurité est entraînée à réagir avec précision en fonction de l’ampleur de l’attaque. »
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