La porte-parole du CICR, Fatima Sator, dénonce une situation humanitaire « extrêmement grave ».
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Fatima Sator, porte-parole du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), a appelé mardi 7 mai sur Franceinfo le Hamas et Israël à « faire tout son possible pour que les civils ne soient pas les premiers à en payer le prix » combats à Rafah.
L’armée israélienne prépare une opération militaire dans la région, point de passage de l’Egypte pour l’aide militaire où se pressent plus d’un million de Gazaouis. « En tant que puissance occupante, Israël a des obligations » selon le droit militaire international. “Elle doit veiller à ce que les besoins fondamentaux de la population civile soient satisfaits. » a rappelé Fatima Sator.
Selon les Nations Unies, à Rafah, 1,2 million de personnes se sont réfugiées sur 20 % du territoire de la bande de Gaza. « Pour vous donner une idée, c’est comme si on mettait la population de Marseille dans 60 kilomètres carrés »a expliqué Fatima Sator.
La situation humanitaire est “extrêmement grave”, elle a expliqué. « Les habitants manquent de tout, ont un besoin urgent de nourriture, d’eau potable, d’articles d’hygiène, de médicaments, mais aussi de latrines. La situation est extrêmement préoccupante. » le porte-parole du CICR s’alarme.
Les réfugiés de Gaza dans la région ont subi les bombardements israéliens mardi : “Chaque fois qu’il y a eu des attaques contre Rafah, les conséquences ont été catastrophiques. Ce sont des zones très peuplées. Pouvoir épargner les civils est une opération extrêmement difficile.”a-t-elle estimé.