Ce dessert praliné, spécialité des Pyrénées, a été remplacé par une tarte aux myrtilles en raison de son nom sensible compte tenu du contexte géopolitique.
L’incident diplomatique a été évité de peu. En escapade dans les Hautes-Pyrénées (sud-ouest) au deuxième jour de la visite d’Etat chinoise, les présidents Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses respectives, ont déjeuné ce mardi au col du Tourmalet. Le chef de l’Etat français avait choisi pour l’occasion un cadre à la fois authentique et intimiste, le restaurant d’altitude de son ami Éric Abadie. Un cadre idéal pour aborder franchement des sujets épineux – dont la guerre en Ukraine.
Au menu, des plats typiques pyrénéens ont été choisis par le restaurateur bigourdan lui-même. En entrée, une garbure, la soupe traditionnelle locale. Puis l’épaule d’agneau confite, au jambon de Porc Noir de Bigorre disponible à la découpe, accompagnée de haricots tarbais et têtes de cèpes.
Une tarte aux myrtilles
Après un plateau de fromages de Dominique Bouchait, en dessert, le chef avait prévu une pâtisserie que seuls les Béarnais et les Basques connaissent : la russe. Composé d’un biscuit à base d’amandes et d’une pâte pralinée, ce gâteau d’Oloron-Sainte-Marie tire son nom de la recette du biscuit de Crimée. Son aspect recouvert de sucre glace rappelle également les plaines enneigées de Russie.
Toutefois, compte tenu du contexte géopolitique sensible sur fond de guerre en Ukraine, ce dessert particulièrement apprécié par Emmanuel et Brigitte Macron a été remplacé par une tarte aux myrtilles, révèle La Dépêche du Midi. “J’ai proposé le menu à l’Elysée il y a quelques semaines déjà», explique le restaurateur à nos confrères. Cette autre spécialité de la région, non moins savoureuse, aura sans doute évité des malaises alors que la question ukrainienne est l’un des points épineux au cœur de la visite d’Etat. Si la Chine n’a jamais explicitement annoncé son soutien à la Russie en Ukraine et affiche une apparente neutralité, elle dénonce les ingérences dont se rend coupable l’Occident et approfondit de plus en plus sa coopération avec Moscou.
Ce dessert praliné, spécialité des Pyrénées, a été remplacé par une tarte aux myrtilles en raison de son nom sensible compte tenu du contexte géopolitique.
L’incident diplomatique a été évité de peu. En escapade dans les Hautes-Pyrénées (sud-ouest) au deuxième jour de la visite d’Etat chinoise, les présidents Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses respectives, ont déjeuné ce mardi au col du Tourmalet. Le chef de l’Etat français avait choisi pour l’occasion un cadre à la fois authentique et intimiste, le restaurant d’altitude de son ami Éric Abadie. Un cadre idéal pour aborder franchement des sujets épineux – dont la guerre en Ukraine.
Au menu, des plats typiques pyrénéens ont été choisis par le restaurateur bigourdan lui-même. En entrée, une garbure, la soupe traditionnelle locale. Puis l’épaule d’agneau confite, au jambon de Porc Noir de Bigorre disponible à la découpe, accompagnée de haricots tarbais et têtes de cèpes.
Une tarte aux myrtilles
Après un plateau de fromages de Dominique Bouchait, en dessert, le chef avait prévu une pâtisserie que seuls les Béarnais et les Basques connaissent : la russe. Composé d’un biscuit à base d’amandes et d’une pâte pralinée, ce gâteau d’Oloron-Sainte-Marie tire son nom de la recette du biscuit de Crimée. Son aspect recouvert de sucre glace rappelle également les plaines enneigées de Russie.
Toutefois, compte tenu du contexte géopolitique sensible sur fond de guerre en Ukraine, ce dessert particulièrement apprécié par Emmanuel et Brigitte Macron a été remplacé par une tarte aux myrtilles, révèle La Dépêche du Midi. “J’ai proposé le menu à l’Elysée il y a quelques semaines déjà», explique le restaurateur à nos confrères. Cette autre spécialité de la région, non moins savoureuse, aura sans doute évité des malaises alors que la question ukrainienne est l’un des points épineux au cœur de la visite d’Etat. Si la Chine n’a jamais explicitement annoncé son soutien à la Russie en Ukraine et affiche une apparente neutralité, elle dénonce les ingérences dont se rend coupable l’Occident et approfondit de plus en plus sa coopération avec Moscou.