Un tribunal de Floride a reporté sine die le début du procès pénal de l’ancien président américain Donald Trump, accusé d’avoir fait un usage négligent de documents classifiés, selon une décision rendue mardi.
Le procès dans cette affaire du candidat républicain à la présidentielle de novembre devait s’ouvrir le 20 mai, mais le juge fédéral a jugé cette date intenable en raison du nombre de demandes préliminaires présentées au tribunal. Elle n’a pas fixé de nouvelle date.
Conserver des documents confidentiels à la maison
Inculpé mi-juin de 37 chefs d’accusation dont « conservation illégale d’informations relatives à la sécurité nationale », « entrave à la justice » et « faux témoignage », Donald Trump a plaidé non coupable devant un tribunal fédéral de Miami.
L’ancien président républicain est accusé d’avoir mis en danger la sécurité des États-Unis en conservant des documents confidentiels, notamment des plans militaires et des informations sur les armes nucléaires, dans les toilettes ou le débarras de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride, au lieu de les remettre à les transmettre aux Archives nationales. Or, une loi de 1978 impose à chaque président américain de transmettre tous ses emails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales. Une autre loi, sur l’espionnage, interdit de conserver des secrets d’État dans des lieux non autorisés et non sécurisés.
Le candidat républicain à la présidentielle est actuellement jugé à New York dans une autre affaire, celle concernant des paiements suspects avant l’élection présidentielle de 2016.