L’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert mardi à la mise en service de l’EPR de Flamanville.
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Temps de lecture : 1 min
“Enfin une bonne nouvelle”, se réjouit au micro de franceinfo Maxence François, secrétaire général CGT du site nucléaire de Flamanville, alors que l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert, mardi 7 mai, à la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche). La mise en service de ce réacteur de nouvelle génération était initialement prévue pour 2012, mais de nombreux problèmes rencontrés lors de sa construction ont entraîné des retards importants sur le calendrier. Maxence François explique qu’après 12 ans de retard, “Les agents voient enfin le bout du tunnel”.
Vincent Rossi, arrivé en 2009 comme technicien, se souvient du « découragements et revers » rencontré. Il dit qu’il a vécu « une période relativement compliquée » après avoir pris connaissance des retards de construction. Aujourd’hui délégué CGT à l’EPR, Vincent Rossi est très heureux d’assister enfin à ce futur départ. “C’était un rêve d’enfant d’exploiter une centrale nucléaire et de démarrer un nouveau réacteur”, il salue. S’il est impatient d’assister à cette mise en service, il juge “important” de “travailler en toute sécurité”.
« Avoir une installation sécuritaire »
Pour ce faire, les équipes d’EDF ont largement préparé la mise en service. « Nous avons effectué notre formation, nos essais à sec et la machine de chargement a été testée » explique Christophe Barbot, délégué CFE-Unsa à l’EPR de Flamanville. Il assure ainsi que tout cela a été “appris”, sera mis “en application pour produire et avoir une installation sûre“. La CGT appelle toujours la direction à faire preuve de prudence et de vigilance. Son représentant syndical, Maxence François, espère que cette mise en service “cela se passe dans le calme et dans de bonnes conditions sociales”, ce est-à-dire « avec des moyens humains et matériels » Et « surtout sans pression ». “Attention à prendre le temps de bien réaliser les actions techniques, pour qu’il n’y ait pas de pression de la direction pour être absolument sur le réseau cet été”, il ajoute.
L’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert mardi à la mise en service de l’EPR de Flamanville.
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“Enfin une bonne nouvelle”, se réjouit au micro de franceinfo Maxence François, secrétaire général CGT du site nucléaire de Flamanville, alors que l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert, mardi 7 mai, à la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche). La mise en service de ce réacteur de nouvelle génération était initialement prévue pour 2012, mais de nombreux problèmes rencontrés lors de sa construction ont entraîné des retards importants sur le calendrier. Maxence François explique qu’après 12 ans de retard, “Les agents voient enfin le bout du tunnel”.
Vincent Rossi, arrivé en 2009 comme technicien, se souvient du « découragements et revers » rencontré. Il dit qu’il a vécu « une période relativement compliquée » après avoir pris connaissance des retards de construction. Aujourd’hui délégué CGT à l’EPR, Vincent Rossi est très heureux d’assister enfin à ce futur départ. “C’était un rêve d’enfant d’exploiter une centrale nucléaire et de démarrer un nouveau réacteur”, il salue. S’il est impatient d’assister à cette mise en service, il juge “important” de “travailler en toute sécurité”.
« Avoir une installation sécuritaire »
Pour ce faire, les équipes d’EDF ont largement préparé la mise en service. « Nous avons effectué notre formation, nos essais à sec et la machine de chargement a été testée » explique Christophe Barbot, délégué CFE-Unsa à l’EPR de Flamanville. Il assure ainsi que tout cela a été “appris”, sera mis “en application pour produire et avoir une installation sûre“. La CGT appelle toujours la direction à faire preuve de prudence et de vigilance. Son représentant syndical, Maxence François, espère que cette mise en service “cela se passe dans le calme et dans de bonnes conditions sociales”, ce est-à-dire « avec des moyens humains et matériels » Et « surtout sans pression ». “Attention à prendre le temps de bien réaliser les actions techniques, pour qu’il n’y ait pas de pression de la direction pour être absolument sur le réseau cet été”, il ajoute.