Pour Fatihou Ibrahime, cette nouvelle intervention ne suffira pas à résoudre les problÚmes auxquels sont confrontés les Mahorais.
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Temps de lecture : 1 min
“Ils feront des annonces depuis Paris, qui donneront l’impression Ă Paris que l’Etat agit Ă Mayotte, alors qu’en rĂ©alitĂ©, ce n’est absolument pas vrai”dĂ©nonce mardi 16 avril sur franceinfo Fatihou Ibrahime, prĂ©sidente du Collectif citoyen de Mayotte, alors que le gouvernement a lancĂ© mardi une vaste opĂ©ration de lutte contre l’insĂ©curitĂ© et l’immigration sur l’Ăźle, baptisĂ©e “Mayotte place net”.
« Nous sommes habituĂ©s au fait que depuis de trop nombreuses annĂ©es, les gouvernements successifs, et plus encore les gouvernements dâEmmanuel Macron, prennent Ă partie la population de Mayotte », soutient Fatihou Ibrahime. Il prend pour exemple l’opĂ©ration controversĂ©e « Wuambushu », lancĂ©e sur l’Ăźle l’annĂ©e derniĂšre et critiquĂ©e pour ses rĂ©sultats mĂ©diocres. « Les objectifs annoncĂ©s lâannĂ©e derniĂšre en 2023 Ă©taient de 1 000 expulsions Ă la frontiĂšre. Plusieurs dizaines de milliers nous avaient Ă©tĂ© annoncĂ©s »il dĂ©nonce.
« On ne cesse de le crier : Ă Mayotte, il faut un changement de dogme »plaide le prĂ©sident du collectif. « Mayotte est pionniĂšre sur tous les enjeux de la mĂ©tropole », il a dit. Il cite notamment “l’excuse de la minoritĂ©”. De la mĂȘme maniĂšre, ceci “a fait de nombreux projets dont on nous a parlĂ©, que l’Etat va lutter contre l’immigration. Il y a des radars qui sont lĂ , et pourtant ça n’empĂȘche pas les kwassa-kwassa, les bateaux illĂ©gaux, de passer”ajoute Fatihou Ibrahime. « LâĂtat sait parfaitement oĂč est le problĂšme »conclut-il.
Pour Fatihou Ibrahime, cette nouvelle intervention ne suffira pas à résoudre les problÚmes auxquels sont confrontés les Mahorais.
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“Ils feront des annonces depuis Paris, qui donneront l’impression Ă Paris que l’Etat agit Ă Mayotte, alors qu’en rĂ©alitĂ©, ce n’est absolument pas vrai”dĂ©nonce mardi 16 avril sur franceinfo Fatihou Ibrahime, prĂ©sidente du Collectif citoyen de Mayotte, alors que le gouvernement a lancĂ© mardi une vaste opĂ©ration de lutte contre l’insĂ©curitĂ© et l’immigration sur l’Ăźle, baptisĂ©e “Mayotte place net”.
« Nous sommes habituĂ©s au fait que depuis de trop nombreuses annĂ©es, les gouvernements successifs, et plus encore les gouvernements dâEmmanuel Macron, prennent Ă partie la population de Mayotte », soutient Fatihou Ibrahime. Il prend pour exemple l’opĂ©ration controversĂ©e « Wuambushu », lancĂ©e sur l’Ăźle l’annĂ©e derniĂšre et critiquĂ©e pour ses rĂ©sultats mĂ©diocres. « Les objectifs annoncĂ©s lâannĂ©e derniĂšre en 2023 Ă©taient de 1 000 expulsions Ă la frontiĂšre. Plusieurs dizaines de milliers nous avaient Ă©tĂ© annoncĂ©s »il dĂ©nonce.
« On ne cesse de le crier : Ă Mayotte, il faut un changement de dogme »plaide le prĂ©sident du collectif. « Mayotte est pionniĂšre sur tous les enjeux de la mĂ©tropole », il a dit. Il cite notamment “l’excuse de la minoritĂ©”. De la mĂȘme maniĂšre, ceci “a fait de nombreux projets dont on nous a parlĂ©, que l’Etat va lutter contre l’immigration. Il y a des radars qui sont lĂ , et pourtant ça n’empĂȘche pas les kwassa-kwassa, les bateaux illĂ©gaux, de passer”ajoute Fatihou Ibrahime. « LâĂtat sait parfaitement oĂč est le problĂšme »conclut-il.