DÉCRYPTION – Découvrez ce qui a plu et déplu à nos envoyés spéciaux lors de l’élimination du PSG face à Dortmund mardi soir en demi-finale de Ligue des Champions (0-1).
Envoyés spéciaux au Parc des Princes
FAVORIS
Le Parc des Princes était au niveau,
Le célèbre 12e homme a tenu ses promesses, contrairement aux Parisiens présents sur la pelouse du Parc des Princes face à Dortmund (0-1), mardi soir. Entre l’ambiance autour du stade avant, pendant et après le match, les supporters, avec un supporter qui occupait les trois quarts de l’enceinte, ont rempli leur mission. Même après que Dortmund ait ouvert le score, ils ont chanté sans arrêt, soutenant leur équipe jusqu’à la dernière seconde. Une fois l’élimination actée, ils n’ont jamais sifflé leurs protégés, les saluant même avant leur retour aux vestiaires. Digne, même dans la défaite.
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Hummels, à la bonne mémoire de la France
Homme de l’aller, homme du match au retour : Mats Hummels s’est rappelé aux bons souvenirs de la France en venant crucifier le PSG mardi. Plein d’expérience, l’international allemand de 35 ans a possédé Lucas Berlado pour se dégager du marquage et placer une tête imparable. Un but qui vaut beaucoup, et qui n’est pas sans rappeler celui que l’intéressé a inscrit en quart de finale de la Coupe du monde 2014 contre les Bleus… Mais il y a tout le reste. Hummels, libre en fin de saison et qui fait parfois son âge en championnat, a globalement rajeuni d’une poignée d’années tout au long de la campagne de C1, et encore plus face au Paris Saint-Germain, à l’aller comme au retour. . . Solide, rugueux, bien placé, il a maîtrisé de nombreuses situations. Un peu de chance aussi, lorsqu’il arrête irrégulièrement Ousmane Dembélé à l’orée de la surface par exemple… Hummels, symbole d’un BVB qui n’est pas tape-à-l’oeil mais qui a fait le boulot face à un PSG insuffisant. C’est ça, un patron.
Lire aussiLes notes du PSG contre Dortmund : Mbappé perdu de vue, Dembélé dans ses fautes, Beraldo fautif
Vitinha, lumière rare dans l’obscurité
Cette saison au PSG marque un tournant pour lui et le match contre Dortmund en est encore une belle illustration. Dans un collectif au bord de la stagnation, il est le seul à avoir été là, avec Marquinhos, mardi soir. Jamais résigné, toujours disponible et enclin à trouver des solutions, avec ou sans ballon, le Portugais n’a pas failli. Mais il ne peut pas tout faire seul et l’ombre de Zaïre-Emery ou du sénateur Ruiz ne lui ont pas été d’une grande aide au milieu de terrain. Mercredi matin, il est l’un des rares à pouvoir se regarder dans un miroir.
VOIR ÉGALEMENT – Luis Enrique après l’élimination du PSG en demi-finale de C1 : «Le football n’a pas été juste avec nous»
COUPS DE GRIFFES
Mbappé, performance ratée
Il avait visiblement rêvé d’une autre sortie. Adieu en Coupe d’Europe avec le PSG sur un tout autre ton. C’est raté. Sur les grandes lignes. Inexistant lors du premier acte, il est sorti de sa coquille un peu après, sans jamais faire de différence. S’il trouve la barre transversale en fin de match, il a fait trop peu pour un joueur de sa trempe. Replacé dans sa position privilégiée, il semblait manquer de rythme, de peps, de percussions. De tout. Loin de l’immense joueur qu’il peut être. Doit être. Après sept ans dans la capitale, il ne remportera pas la Ligue des Champions avec les Rouge et Bleu.
Lire aussi“Je suis le gars qui doit marquer les buts” : Mbappé ne se cache pas et assume ses responsabilités après la sortie du PSG
Le PSG se voyait trop beau
Dans les deux matches, Dortmund mérite de se qualifier pour la finale de la Ligue des champions. Le PSG n’était qu’à moitié sur quatre. C’est déchirant, mais c’est factuel. Paris n’en a pas fait assez en demi-finale de C1 pour inverser la tendance après le non-match au Signal Iduna Park. Bien sûr il y a eu les quatre poteaux, mais comment expliquer une première mi-temps jouée sur un rythme sénatorial, sans changement de rythme, dans un match bien trop académique à ce stade de la compétition. Le PSG promettait l’enfer, ce fut une promenade de santé pour le BVB pendant 45 minutes. Paris s’est réveillé trop tard et sera déçu. Un match de football dure 90.
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On a déjà vu Luis Enrique plus inspiré
“Je suis leur seul responsable», assure Luis Enrique, pour noyer le poisson. Peut-être pas à ce point, mais on l’a déjà connu plus inspiré, c’est clair. Au match aller, il a commis une erreur de plan tactique en première mi-temps. On pourrait aussi s’interroger sur l’entrée de Randal Kolo Muani. Cette fois, il a fait entrer Gonçalo Ramos dès le début. Pas une réussite. N’aurait-il pas été préférable de laisser Bradley Barcola continuer et permettre aux Portugais de faire la différence en sortant du banc, comme cela s’est si souvent produit ces derniers temps en Ligue 1 ? Derrière, il a choisi Lucas Beraldo pour remplacer Lucas Hernandez. Danilo Pereira et Milan Skriniar n’auraient sans doute pas été pris pour des débutants sur le but de Hummels, à l’instar de Beraldo… L’entraîneur espagnol, d’ailleurs, n’a jamais su donner les clés pour libérer ses joueurs. Il n’est peut-être pas le seul responsable, mais il est sur la liste, c’est assez évident.
DÉCRYPTION – Découvrez ce qui a plu et déplu à nos envoyés spéciaux lors de l’élimination du PSG face à Dortmund mardi soir en demi-finale de Ligue des Champions (0-1).
Envoyés spéciaux au Parc des Princes
FAVORIS
Le Parc des Princes était au niveau,
Le célèbre 12e homme a tenu ses promesses, contrairement aux Parisiens présents sur la pelouse du Parc des Princes face à Dortmund (0-1), mardi soir. Entre l’ambiance autour du stade avant, pendant et après le match, les supporters, avec un supporter qui occupait les trois quarts de l’enceinte, ont rempli leur mission. Même après que Dortmund ait ouvert le score, ils ont chanté sans arrêt, soutenant leur équipe jusqu’à la dernière seconde. Une fois l’élimination actée, ils n’ont jamais sifflé leurs protégés, les saluant même avant leur retour aux vestiaires. Digne, même dans la défaite.
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Hummels, à la bonne mémoire de la France
Homme de l’aller, homme du match au retour : Mats Hummels s’est rappelé aux bons souvenirs de la France en venant crucifier le PSG mardi. Plein d’expérience, l’international allemand de 35 ans a possédé Lucas Berlado pour se dégager du marquage et placer une tête imparable. Un but qui vaut beaucoup, et qui n’est pas sans rappeler celui que l’intéressé a inscrit en quart de finale de la Coupe du monde 2014 contre les Bleus… Mais il y a tout le reste. Hummels, libre en fin de saison et qui fait parfois son âge en championnat, a globalement rajeuni d’une poignée d’années tout au long de la campagne de C1, et encore plus face au Paris Saint-Germain, à l’aller comme au retour. . . Solide, rugueux, bien placé, il a maîtrisé de nombreuses situations. Un peu de chance aussi, lorsqu’il arrête irrégulièrement Ousmane Dembélé à l’orée de la surface par exemple… Hummels, symbole d’un BVB qui n’est pas tape-à-l’oeil mais qui a fait le boulot face à un PSG insuffisant. C’est ça, un patron.
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Vitinha, lumière rare dans l’obscurité
Cette saison au PSG marque un tournant pour lui et le match contre Dortmund en est encore une belle illustration. Dans un collectif au bord de la stagnation, il est le seul à avoir été là, avec Marquinhos, mardi soir. Jamais résigné, toujours disponible et enclin à trouver des solutions, avec ou sans ballon, le Portugais n’a pas failli. Mais il ne peut pas tout faire seul et l’ombre de Zaïre-Emery ou du sénateur Ruiz ne lui ont pas été d’une grande aide au milieu de terrain. Mercredi matin, il est l’un des rares à pouvoir se regarder dans un miroir.
VOIR ÉGALEMENT – Luis Enrique après l’élimination du PSG en demi-finale de C1 : «Le football n’a pas été juste avec nous»
COUPS DE GRIFFES
Mbappé, performance ratée
Il avait visiblement rêvé d’une autre sortie. Adieu en Coupe d’Europe avec le PSG sur un tout autre ton. C’est raté. Sur les grandes lignes. Inexistant lors du premier acte, il est sorti de sa coquille un peu après, sans jamais faire de différence. S’il trouve la barre transversale en fin de match, il a fait trop peu pour un joueur de sa trempe. Replacé dans sa position privilégiée, il semblait manquer de rythme, de peps, de percussions. De tout. Loin de l’immense joueur qu’il peut être. Doit être. Après sept ans dans la capitale, il ne remportera pas la Ligue des Champions avec les Rouge et Bleu.
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Le PSG se voyait trop beau
Dans les deux matches, Dortmund mérite de se qualifier pour la finale de la Ligue des champions. Le PSG n’était qu’à moitié sur quatre. C’est déchirant, mais c’est factuel. Paris n’en a pas fait assez en demi-finale de C1 pour inverser la tendance après le non-match au Signal Iduna Park. Bien sûr il y a eu les quatre poteaux, mais comment expliquer une première mi-temps jouée sur un rythme sénatorial, sans changement de rythme, dans un match bien trop académique à ce stade de la compétition. Le PSG promettait l’enfer, ce fut une promenade de santé pour le BVB pendant 45 minutes. Paris s’est réveillé trop tard et sera déçu. Un match de football dure 90.
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On a déjà vu Luis Enrique plus inspiré
“Je suis leur seul responsable», assure Luis Enrique, pour noyer le poisson. Peut-être pas à ce point, mais on l’a déjà connu plus inspiré, c’est clair. Au match aller, il a commis une erreur de plan tactique en première mi-temps. On pourrait aussi s’interroger sur l’entrée de Randal Kolo Muani. Cette fois, il a fait entrer Gonçalo Ramos dès le début. Pas une réussite. N’aurait-il pas été préférable de laisser Bradley Barcola continuer et permettre aux Portugais de faire la différence en sortant du banc, comme cela s’est si souvent produit ces derniers temps en Ligue 1 ? Derrière, il a choisi Lucas Beraldo pour remplacer Lucas Hernandez. Danilo Pereira et Milan Skriniar n’auraient sans doute pas été pris pour des débutants sur le but de Hummels, à l’instar de Beraldo… L’entraîneur espagnol, d’ailleurs, n’a jamais su donner les clés pour libérer ses joueurs. Il n’est peut-être pas le seul responsable, mais il est sur la liste, c’est assez évident.