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Durée de la vidéo : 3 minutes
Alors que la flamme olympique arrivera le 8 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône), retour sur les origines de la deuxième ville de France, qui doit beaucoup à la Grèce, notamment son surnom de cité phocéenne.
Marseille (Bouches-du-Rhône) est née il y a 2 600 ans. Ville au bord de la Méditerranée, appelée à l’époque Massilia. La légende raconte la rencontre entre un marin grec, Protis, et une princesse gauloise, Gyptis, dont le père offrait un territoire en cadeau de mariage. Bien que cette légende n’ait jamais été confirmée, un monument et une stèle rappellent les origines de Marseille. Elle fut fondée par des marins venus de Phocée, une ville grecque d’Asie Mineure. Un héritage difficile à percevoir aujourd’hui, mais des travaux menés il y a plus de 50 ans ont révélé des vestiges, comme une ancienne route goudronnée. Le Musée d’Histoire de Marseille permet de mieux imaginer la vie durant l’Antiquité. Sur une maquette imposante se dressent trois temples, un amphithéâtre, un port commercial et militaire entouré de nombreux remparts.
Une communauté bien établie
Les fouilles ont également permis de retrouver des morceaux de colonnes, preuves de l’existence de temples grecs qui ont forgé l’identité de la ville. L’église grecque de Marseille (Bouches-du-Rhône) est le plus ancien édifice orthodoxe de France. La messe quotidienne accueille souvent de nombreux fidèles. La ville a toujours été une terre d’accueil pour de nombreux réfugiés. Au XIXe et au début du XXe siècle, les commerçants grecs ont fui l’Empire ottoman. Les descendants de cette petite communauté n’ont jamais quitté la ville marseillaise et ses environs. Mercredi 8 mai, la Grèce sera à nouveau à l’honneur. La flamme olympique arrivera au Vieux-Port, lieu où Massilia a été créée par les marins grecs.
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Alors que la flamme olympique arrivera le 8 mai à Marseille (Bouches-du-Rhône), retour sur les origines de la deuxième ville de France, qui doit beaucoup à la Grèce, notamment son surnom de cité phocéenne.
Marseille (Bouches-du-Rhône) est née il y a 2 600 ans. Ville au bord de la Méditerranée, appelée à l’époque Massilia. La légende raconte la rencontre entre un marin grec, Protis, et une princesse gauloise, Gyptis, dont le père offrait un territoire en cadeau de mariage. Bien que cette légende n’ait jamais été confirmée, un monument et une stèle rappellent les origines de Marseille. Elle fut fondée par des marins venus de Phocée, une ville grecque d’Asie Mineure. Un héritage difficile à percevoir aujourd’hui, mais des travaux menés il y a plus de 50 ans ont révélé des vestiges, comme une ancienne route goudronnée. Le Musée d’Histoire de Marseille permet de mieux imaginer la vie durant l’Antiquité. Sur une maquette imposante se dressent trois temples, un amphithéâtre, un port commercial et militaire entouré de nombreux remparts.
Une communauté bien établie
Les fouilles ont également permis de retrouver des morceaux de colonnes, preuves de l’existence de temples grecs qui ont forgé l’identité de la ville. L’église grecque de Marseille (Bouches-du-Rhône) est le plus ancien édifice orthodoxe de France. La messe quotidienne accueille souvent de nombreux fidèles. La ville a toujours été une terre d’accueil pour de nombreux réfugiés. Au XIXe et au début du XXe siècle, les commerçants grecs ont fui l’Empire ottoman. Les descendants de cette petite communauté n’ont jamais quitté la ville marseillaise et ses environs. Mercredi 8 mai, la Grèce sera à nouveau à l’honneur. La flamme olympique arrivera au Vieux-Port, lieu où Massilia a été créée par les marins grecs.