ANALYSE – La corruption sévit toujours dans le pays, mais avec un gouvernement au service de l’économie, une population jeune et de grands projets de développement, Bagdad est vouée à un avenir meilleur.
“ La reprise économique et sociale est en cours. » Devant un parterre d’expatriés, le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani, a prêché la bonne parole lors de son déplacement aux Etats-Unis, à Houston (Texas), mi-avril. Le chef du gouvernement compte sur la diaspora pour investir en Irak, “ une terre d’opportunités »il a claironné, avec des projets d’investissement “ évalué à 400 des milliards de dollars. » C’est la première fois de son histoire que le pays du Croissant Fertile est dirigé par un homme politique résolument tourné vers l’économie.
Arrivé au pouvoir fin 2022 au lendemain de la guerre civile de 2021, à la suite d’élections qui ont dégénéré en affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre, sept ans après la chute de Daesh, al-Soudani incarne “ un changement de paradigme »commente Adel Bakawan, directeur du CFRI, le centre de recherche français sur l’Irak. “ Il a dit accepter de représenter l’exécutif à condition de servir l’économie…