“Ce sont mes vrais Tintswalo.” En campagne dans un township près de Durban, le 19 avril, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a une nouvelle fois invoqué la figure de Tintswalo, une jeune femme imaginaire devenue un slogan de campagne pour vanter les mérites de son parti, le Congrès. Le Parti national africain (ANC), au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela en 1994. C’était après une réunion “des jeunes qui disent qu’ils ont désormais une raison de voter parce qu’ils ont vu le travail de l’ANC”, raconte l’hebdomadaire sud-africain Horaires du dimanche.
Rarement un personnage de fiction aura été aussi divisé. Avec Tinstwalo, Cyril Ramaphosa a placé les jeunes “nés libres», après la fin de l’apartheid, au cœur des élections qui doivent se tenir le 29 mai. Mais elle a aussi provoqué une vague de moqueries et d’indignation au sein de l’opposition et d’une partie de la population.
« Enfant de la démocratie »
La parabole est née début février : alors qu’il prononçait son discours annuel sur l’état de la nation, cherchant à mettre en avant les succès de son parti, en chute libre dans les sondages, Cyril Ramaphosa évoquait le destin d’un « enfant de la démocratie ».
Né en 1994 dans une Afrique du Sud libérée du racisme d’État grâce à l’ANC, Tinstwalo « a grandi dans une société à des années-lumière de
“Ce sont mes vrais Tintswalo.” En campagne dans un township près de Durban, le 19 avril, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a une nouvelle fois invoqué la figure de Tintswalo, une jeune femme imaginaire devenue un slogan de campagne pour vanter les mérites de son parti, le Congrès. Le Parti national africain (ANC), au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela en 1994. C’était après une réunion “des jeunes qui disent qu’ils ont désormais une raison de voter parce qu’ils ont vu le travail de l’ANC”, raconte l’hebdomadaire sud-africain Horaires du dimanche.
Rarement un personnage de fiction aura été aussi divisé. Avec Tinstwalo, Cyril Ramaphosa a placé les jeunes “nés libres», après la fin de l’apartheid, au cœur des élections qui doivent se tenir le 29 mai. Mais elle a aussi provoqué une vague de moqueries et d’indignation au sein de l’opposition et d’une partie de la population.
« Enfant de la démocratie »
La parabole est née début février : alors qu’il prononçait son discours annuel sur l’état de la nation, cherchant à mettre en avant les succès de son parti, en chute libre dans les sondages, Cyril Ramaphosa évoquait le destin d’un « enfant de la démocratie ».
Né en 1994 dans une Afrique du Sud libérée du racisme d’État grâce à l’ANC, Tinstwalo « a grandi dans une société à des années-lumière de