Les agents des stations RATP du métro et du RER qui travailleront pendant les JO de Paris pourront percevoir jusqu’à 1.777 euros bruts de primes selon un accord signé avec les syndicats, a annoncé mercredi la direction.
Ce dispositif, dont le montant exact dépendra des contraintes effectivement accumulées par chaque salarié, concerne les 5.500 agents de gare et stations susceptibles de travailler du 22 juillet au 8 septembre, pendant la période de compétition des Jeux olympiques et paralympiques.
Les négociations pour les chauffeurs conclues en avril
Les négociations pour les primes olympiques se font métier par métier à la RATP et 9 professions sur 12 « ont finalisé leur processus de négociation », a indiqué la RATP. Des accords pour les bus et les tramways sont attendus prochainement, selon une source proche des discussions.
La négociation la plus sensible, celle concernant les conducteurs de métro et de RER, conclue fin avril par un accord prévoyant une prime de 1.600 euros, qui pourrait être complétée sur certaines lignes et atteindre 2.500 euros si toutes les contraintes, y compris le report ou l’annulation, de congés, sont accumulés par le salarié. Ce plafond concernerait toutefois « au maximum environ 5 % des effectifs mobilisés », estime la RATP.
Une moyenne de 1000 euros
En moyenne, les 30 000 agents de la Régie qui travailleront pendant les Jeux (dont les agents de gare, les agents d’entretien, les chauffeurs de bus…) recevront une prime de 1 000 euros, rappelle la RATP.
Les négociations concernant les agents de la SNCF sont toujours en cours. Un appel à la grève le 21 mai a été lancé par la plupart des sections locales de Sud-Rail et de la CGT-Cheminots afin d’influencer les discussions.