Entre masculinisme populiste et lesbienne politique, une guerre des sexes se joue en Corée du Sud aux conséquences tragiques. Depuis près d’une décennie, dans ce pays que l’on connaît surtout, en Occident, pour sa K-pop, ses K-dramas, ses K-cosmétiques et ses téléphones portables, la violence contre les femmes se radicalise, le taux de suicide parmi les ce dernier est le plus élevé au monde et le taux de natalité a atteint le bas du classement mondial.
Encore structurée par le confucianisme – philosophie fondée sur la prééminence des individus masculins – cette société ultramoderne voit se succéder des « faits divers » de violences masculinistes, auxquels répondent des manifestations féministes toujours plus radicales sur les réseaux sociaux et dans la rue. Une polarisation des fronts qui s’accélère à mesure qu’elle est exploitée des deux côtés de l’échiquier politique.
Martelant pour une coupe de cheveux courte
Dernier épisode : novembre 2023. À Jinju, dans le sud de la péninsule, une employée d’un dépanneur a été tabassée par un homme d’une vingtaine d’années qu’elle ne connaissait pas, à cause de sa coupe de cheveux. cheveux : «Tu as les cheveux courts», lui a-t-il crié en la frappant au visage et au ventre. Est-ce parce que vous êtes féministe ? Je suis un homme machiste et je pense que les féministes méritent d’être attaquées. rapporte la presse locale qui cite le rapport de police. En Corée du Sud, porter les cheveux courts est devenu un sujet encore plus politique car désormais associé au féminisme militant.
Entre 2017 et 2018, la mondialisation du mouvement #MeToo a conduit de nombreuses femmes sud-coréennes à descendre dans la rue pour dénoncer des violences sexistes particulièrement répandues et dégradantes, comme l’utilisation de caméras espion en privé ou la diffusion d’images volées sous les jupes ou sous les jupes. dans les toilettes publiques. Les plus militants se sont alors rasés les cheveux devant les caméras.
Un geste symbolique d’autant plus puissant que les femmes sont soumises à des injonctions esthétiques très puissantes dans ce pays, leader mondial des professionnels.
Entre masculinisme populiste et lesbienne politique, une guerre des sexes se joue en Corée du Sud aux conséquences tragiques. Depuis près d’une décennie, dans ce pays que l’on connaît surtout, en Occident, pour sa K-pop, ses K-dramas, ses K-cosmétiques et ses téléphones portables, la violence contre les femmes se radicalise, le taux de suicide parmi les ce dernier est le plus élevé au monde et le taux de natalité a atteint le bas du classement mondial.
Encore structurée par le confucianisme – philosophie fondée sur la prééminence des individus masculins – cette société ultramoderne voit se succéder des « faits divers » de violences masculinistes, auxquels répondent des manifestations féministes toujours plus radicales sur les réseaux sociaux et dans la rue. Une polarisation des fronts qui s’accélère à mesure qu’elle est exploitée des deux côtés de l’échiquier politique.
Martelant pour une coupe de cheveux courte
Dernier épisode : novembre 2023. À Jinju, dans le sud de la péninsule, une employée d’un dépanneur a été tabassée par un homme d’une vingtaine d’années qu’elle ne connaissait pas, à cause de sa coupe de cheveux. cheveux : «Tu as les cheveux courts», lui a-t-il crié en la frappant au visage et au ventre. Est-ce parce que vous êtes féministe ? Je suis un homme machiste et je pense que les féministes méritent d’être attaquées. rapporte la presse locale qui cite le rapport de police. En Corée du Sud, porter les cheveux courts est devenu un sujet encore plus politique car désormais associé au féminisme militant.
Entre 2017 et 2018, la mondialisation du mouvement #MeToo a conduit de nombreuses femmes sud-coréennes à descendre dans la rue pour dénoncer des violences sexistes particulièrement répandues et dégradantes, comme l’utilisation de caméras espion en privé ou la diffusion d’images volées sous les jupes ou sous les jupes. dans les toilettes publiques. Les plus militants se sont alors rasés les cheveux devant les caméras.
Un geste symbolique d’autant plus puissant que les femmes sont soumises à des injonctions esthétiques très puissantes dans ce pays, leader mondial des professionnels.