gAspard Proust l’affirme, il n’a aucun goût pour le « corporatisme », mais la situation de Guillaume Meurice, suspendu de France Inter, aurait ouvert la boîte de Pandore.
C’est au tour de l’humoriste d’Europe 1 de prendre la défense de l’homme temporairement banni de l’émission nationale. Le 29 octobre 2023, Guillaume Meurice, quelques semaines après le pogrom du 7 octobre en Israël, qualifiait Benyamin Netanayhou de « nazi » sans « prépuce ». Arcom avait été saisi et l’humoriste avait reçu un avertissement de la direction de la chaîne. Mais les plaintes pénales déposées contre lui avaient été classées sans suite, ce qui justifiait à ses yeux la possibilité de le répéter à l’antenne dimanche dernier. L’histoire est connue. Et on sait aussi que la CGT de France Inter a appelé à la grève dimanche prochain, délai de cinq jours nécessaire pour déposer un préavis à Radio France, a expliqué Charline Vanhoenacker dans son émission Super dimanche soir à partir du 5 mai.
LIRE AUSSI France Inter : Charline Vanhoenacker et ses chroniqueurs consacrent leur émission à Guillaume Meurice « Certains d’entre vous se demandent pourquoi nous ne sommes pas en grève. Nous sommes des spécialistes des grèves, nous les faisons toutes depuis dix ans et nous connaissons les règles : préavis de cinq jours à Radio France », a-t-elle ironisé. Djamil Le Schlag a pour sa part repris à son compte la « blague » controversée et a annoncé sa démission en direct dans l’émission de dimanche soir.
« La police de l’humour »
Ce mardi (…) Lire la suite