Le secrétaire confédéral de la CGT alerte sur les conditions de travail des salariés mobilisés lors des Jeux de Paris 2024.
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Temps de lecture : 1 min
Il est nécessaire “réussir à faire en sorte que les Jeux Olympiques ne soient pas l’occasion de tester de nouvelles conditions de travail défavorables aux salariés”prévient, jeudi 9 mai sur France Culture, Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, à 78 jours des Jeux de Paris 2024. Il explique que de nombreux préavis de grève ont été déposés dans des secteurs comme « transports, santé, service public ».
Denis Gravouil se demande ce qu’on fait «des travailleurs qui verront leur charge de travail modifiée ou augmentée lors des Jeux Olympiques». Il alerte notamment sur « des égoutiers qui seront extrêmement impliqués pour que la Seine soit enfin baignable pour les épreuves de natation »mais aussi sur le cas de “professionnels de la santé”. Le syndicaliste craint que “L’afflux de touristes (n’a) aucun impact sur les urgences médicales, déjà extrêmement tendues.” “Nous avons de sérieux doutes sur la capacité de nos services d’urgence à faire face à cet afflux, notamment en raison du manque de personnel”, il assure.
“Régression”
Le secrétaire confédéral de la CGT déplore que certains salariés devront “travailler le dimanche” ou se voir « supprimer leurs périodes de repos hebdomadaires ». “Ce n’est certainement pas un progrès” social, mais plutôt “régression”, dénonce-t-il. Denis Gravouil confie qu’il a même “le sentiment qu’un certain nombre de personnes feront des profits plus ou moins considérables, produits par le travail de ceux qui auront plus de travail”. Il réclame donc un encadrement de ces conditions de travail, mais aussi « primes et augmentations de salaire ».
Denis Gravouil craint également que les missions confiées aux bénévoles des Jeux s’apparentent à celles “travail caché”. Il souhaite ainsi faire la différence entre les bénévoles qui relèvent “du mouvement associatif et sportif” et ceux qui réussissent « le travail doit être payé »un péché « accueil ou ménage ». Le secrétaire confédéral de la CGT espère qu’il y aura donc un « un contrôle strict ».
Le secrétaire confédéral de la CGT alerte sur les conditions de travail des salariés mobilisés lors des Jeux de Paris 2024.
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Il est nécessaire “réussir à faire en sorte que les Jeux Olympiques ne soient pas l’occasion de tester de nouvelles conditions de travail défavorables aux salariés”prévient, jeudi 9 mai sur France Culture, Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, à 78 jours des Jeux de Paris 2024. Il explique que de nombreux préavis de grève ont été déposés dans des secteurs comme « transports, santé, service public ».
Denis Gravouil se demande ce qu’on fait «des travailleurs qui verront leur charge de travail modifiée ou augmentée lors des Jeux Olympiques». Il alerte notamment sur « des égoutiers qui seront extrêmement impliqués pour que la Seine soit enfin baignable pour les épreuves de natation »mais aussi sur le cas de “professionnels de la santé”. Le syndicaliste craint que “L’afflux de touristes (n’a) aucun impact sur les urgences médicales, déjà extrêmement tendues.” “Nous avons de sérieux doutes sur la capacité de nos services d’urgence à faire face à cet afflux, notamment en raison du manque de personnel”, il assure.
“Régression”
Le secrétaire confédéral de la CGT déplore que certains salariés devront “travailler le dimanche” ou se voir « supprimer leurs périodes de repos hebdomadaires ». “Ce n’est certainement pas un progrès” social, mais plutôt “régression”, dénonce-t-il. Denis Gravouil confie qu’il a même “le sentiment qu’un certain nombre de personnes feront des profits plus ou moins considérables, produits par le travail de ceux qui auront plus de travail”. Il réclame donc un encadrement de ces conditions de travail, mais aussi « primes et augmentations de salaire ».
Denis Gravouil craint également que les missions confiées aux bénévoles des Jeux s’apparentent à celles “travail caché”. Il souhaite ainsi faire la différence entre les bénévoles qui relèvent “du mouvement associatif et sportif” et ceux qui réussissent « le travail doit être payé »un péché « accueil ou ménage ». Le secrétaire confédéral de la CGT espère qu’il y aura donc un « un contrôle strict ».