L’éditeur du tabloïd Daily Mail, poursuivi par le prince Harry et plusieurs autres célébrités dont Elton John pour collecte illégale d’informations, a dénoncé jeudi des accusations “infondées” et défendu le travail “responsable” de ses journalistes.
Associated Newspapers (ANL) a indiqué avoir transmis mercredi ses arguments de défense à la Haute Cour de Londres, qui entend cette affaire, l’une des nombreuses plaintes déposées par le duc de Sussex contre les tabloïds britanniques qu’il déteste.
Méthodes illicites
Le prince Harry accuse ici l’ANL d’avoir eu recours à des méthodes illicites pour dénicher des informations, par exemple en engageant des détectives, en procédant à des écoutes téléphoniques ou en se faisant passer pour quelqu’un d’autre afin d’obtenir des informations. données médicales.
La plupart des faits dénoncés remontent à la période 1993-2011, certains datant de 2018. L’ANL “a nié sous serment que ses journalistes aient pu” avoir de telles pratiques et juge également “très significative” la rétractation d’un détective privé cité comme témoin par Prince Harry.
L’éditeur “maintient ses précédentes déclarations selon lesquelles les allégations sont absurdes et infondées” et considère qu’elles “constituent un affront au sérieux du travail des journalistes, dont la réputation et l’intégrité (…) sont dénoncées à tort”.
Condamnation en décembre dernier
Dans sa guerre contre les tabloïds, que le fils de Charles III considère comme responsables de la mort de sa mère Diana en 1997, le prince Harry a obtenu en décembre dernier la condamnation de MGN, éditeur d’un autre tabloïd – le Daily Mirror – pour avoir eu recours à des procédés illicites. pour collecter des informations.
En l’occurrence, il est venu en personne de Californie, où il vit depuis 2020 avec son épouse Meghan et leurs deux enfants, pour témoigner devant le tribunal, un fait rarissime pour un membre de la famille royale.
Le duc de Sussex a également engagé une procédure similaire contre NGN, éditeur du tabloïd The Sun, et la justice a rejeté en avril un appel de NGN, ce qui aurait pu retarder le procès prévu en janvier prochain. Une fois de plus, le journal a nié ces accusations.
Article original publié sur BFMTV.com