Donald Trump a accusé jeudi 9 mai Joe Biden de “prendre le parti” du Hamas et a qualifié de “honte” les menaces du président américain de cesser de livrer certaines armes à Israël en cas d’offensive majeure à Rafah, dans le sud. de la bande de Gaza.
« Ce que Biden fait à l’égard d’Israël est une honte », a déclaré en novembre devant les médias le candidat républicain à la présidentielle, avant de se précipiter dans la salle d’audience du tribunal de New York où il est jugé pour dissimulation de paiement à une ex-star du porno. « Il a totalement abandonné Israël. »
Le président démocrate a prévenu mercredi qu’il “ne livrerait pas” certaines armes à Israël, dont les Etats-Unis sont le principal soutien militaire, notamment des “obus d’artillerie”, en cas d’opérations d’envergure contre Rafah.
La menace de suspension des livraisons d’armes, une première
C’est la première fois que le président Joe Biden pose publiquement des conditions à l’aide militaire américaine à Israël, qui mène une guerre contre le Hamas à Gaza en représailles à l’attaque perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
« Joe-le-coquin prend le parti de ces terroristes » du Hamas, a également déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth. “Biden est faible, corrompu et mène le monde tout droit vers une Troisième Guerre mondiale”, a-t-il ajouté, assurant qu’une fois revenu au pouvoir, il “exigera la paix par la force”.
Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont tourné le dos à la solution à deux États en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël. L’ambassade américaine avait été transférée dans la ville sainte, provoquant un tollé mondial.
Début avril, le magnat de l’immobilier estimait pourtant qu’Israël était en train de “perdre la guerre des communications” à Gaza, évoquant les “images terribles” de “bombes larguées sur des bâtiments” dans le territoire palestinien.
Article original publié sur BFMTV.com