L’OM a failli voler la vedette aux Jeux. Depuis l’arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port de Marseille, mercredi 8 mai, la ferveur bleue et blanche occupe le terrain. Des couleurs qui sont celles de la ville marseillaise mais surtout de son équipe de football.
De l’hymne Saut Aux déclarations d’amour de l’ex-footballeur Basile Boli et du rappeur Jul sur le podium au moment d’allumer la vasque, les références à l’équipe favorite des Marseillais se sont poursuivies. Jeudi 9 mai, sur le parcours des relayeurs, elle s’est une nouvelle fois fait une place.
“Pour toujours le premier!” » Basile Boli n’a pas pu s’empêcher de dire un bon mot au pied du clocher de Notre-Dame de la Garde. Son numéro A01, une étiquette collée sur la poitrine, comme pour chaque relayeur sur le parcours de la flamme, indique que l’ancienne gloire de l’Olympique de Marseille s’est distinguée pour lancer les opérations.
Il se réjouit devant la petite foule qui l’attend tôt le matin devant la basilique, principalement des fonctionnaires et des journalistes : « La flamme, il y a des histoires autour d’elle ! »dit-il avant de transmettre le flambeau revient à une autre personnalité locale, Colette Cataldo, 83 ans, identifiée comme l’une des plus fidèles supporters de l’OM. Vêtue de baskets noires, elle s’éloigna à petits pas, “à savourer”. Il y a des années, elle avait ” chance “ organiser la Coupe d’Europe des clubs champions, “alors la flamme est l’apothéose”.
Mini-caravane style Tour de France
En contrebas, sur la corniche Kennedy, le parcours prenait son rythme, lentement, très lentement. Une myriade de motards policiers et gendarmes, quelques véhicules, un ou deux autocars, des vélos et scooters sécurisent la progression. Il y a même une caravane façon mini-Tour de France, quelques véhicules aux couleurs des partenaires de l’événement.
Coca-Cola distribue des canettes. « Vous avez envie de fraîcheur ? », crie son hôte. A la plage des Catalans, une petite foule patiente sous le soleil. Plus loin, devant l’entrée des jardins du Pharo, le public se fait plus dense.
Les employés du stand de chips et de glaces à l’intérieur du parc font une pause avant la cohue. “C’est magnifique ce qui se passe, j’ai pu tout suivre en direct depuis l’esplanade”raconte Annie Théron, une sexagénaire aux cheveux roux flamboyants venue donner un coup de main à son neveu pour faire face à l’affluence.
Sur les marches du Palais, le nageur médaillé olympique Frédérick Bousquet passe le flambeau à l’humoriste Nicole Ferroni, tandis que Benoît Payan pose pour une photo, hilarante, avec l’équipe des relayeurs qui viennent de terminer leur parcours. Le basketteur Tony Parker fait une apparition et il y a des cris “Tony!” Tony ! » Mais il s’est déjà enfui. La caravane est repartie et le rythme s’accélère devant un public de plus en plus nombreux.
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