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Durée de la vidéo : 2 minutes
L’épidémie de choléra se poursuit à Mayotte, jeudi 9 mai. Un enfant de trois ans de Koungou est décédé. Les médecins craignent une aggravation.
A Mayotte, un enfant de trois ans est mort du choléra. Il vivait à Koungou, au nord de l’archipel, dans un bidonville sans eau courante, propice à la propagation de l’épidémie. Cette commune est devenue le principal foyer de contamination qui sévit depuis la mi-mars. Les habitants craignent une explosion des cas. “J’ai dit à mes enfants de se laver les mains à chaque repas”explique un homme. “On ne sait pas trop quelles mesures prendre”ajoute une femme.
Une campagne de vaccination orale
Au centre de contrôle de l’hôpital de Mayotte, les appels inquiets des résidents sont incessants. Déjà 65 cas de choléra ont été enregistrés et les médecins craignent une aggravation à cause des bidonvilles. « Ce qui nous inquiète si la situation empire, c’est que nos ressources humaines sont très faibles », assure le Dr Jean-Marc Roussin, médecin généraliste à Mayotte. Une campagne de vaccination orale a démarré, avec 3.800 personnes soignées, notamment par des soignants venus de France. L’épidémie s’est propagée depuis les Comores, l’archipel voisin.
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L’épidémie de choléra se poursuit à Mayotte, jeudi 9 mai. Un enfant de trois ans de Koungou est décédé. Les médecins craignent une aggravation.
A Mayotte, un enfant de trois ans est mort du choléra. Il vivait à Koungou, au nord de l’archipel, dans un bidonville sans eau courante, propice à la propagation de l’épidémie. Cette commune est devenue le principal foyer de contamination qui sévit depuis la mi-mars. Les habitants craignent une explosion des cas. “J’ai dit à mes enfants de se laver les mains à chaque repas”explique un homme. “On ne sait pas trop quelles mesures prendre”ajoute une femme.
Une campagne de vaccination orale
Au centre de contrôle de l’hôpital de Mayotte, les appels inquiets des résidents sont incessants. Déjà 65 cas de choléra ont été enregistrés et les médecins craignent une aggravation à cause des bidonvilles. « Ce qui nous inquiète si la situation empire, c’est que nos ressources humaines sont très faibles », assure le Dr Jean-Marc Roussin, médecin généraliste à Mayotte. Une campagne de vaccination orale a démarré, avec 3.800 personnes soignées, notamment par des soignants venus de France. L’épidémie s’est propagée depuis les Comores, l’archipel voisin.