C’est l’un des aliments les plus consommés au monde : l’oignon. Depuis plusieurs mois, l’Inde, l’un des plus grands producteurs et exportateurs mondiaux, avait mis en place de sévères restrictions à l’exportation. Objectif : maîtriser la flambée des prix sur le marché intérieur. Des mesures qui viennent d’être levées.
Dans Indeles médias ont parlé de « guerre à l’oignon “. New Delhi a surpris tout le monde en décembre dernier en interdisant toute exportation de l’ampoule, et ce jusqu’en avril au moins. Cela est intervenu après l’imposition d’un droit de douane puis d’un prix plancher de 800 dollars la tonne. Des mesures qui avaient un objectif : faire baisser le prix des oignons sur les marchés indiens. Populaire auprès de la population, le bulbe a vu son prix s’envoler : 60 roupies le kilo en décembre dernier, soit le double du prix de l’année précédente.
Intenable en totalité période préélectorale pour le gouvernement Modi, qui tente à tout prix de contenir l’inflation. Des mesures similaires ont également été mises en place pour le riz, le sucre ou encore les céréales. Interdit à l’exportation, l’oignon, comme le riz, est devenu un outil diplomatique pour l’Inde. Ces derniers mois, certains pays ont négocié des autorisations exceptionnelles. Ce fut le cas des Émirats arabes unis, du Sri Lanka ou du Bangladesh par exemple.
Une décision politique ?
Mais après cinq mois, la mesure a été levée ce samedi. Cependant, le gouvernement impose un prix minimum à l’exportation de 550 dollars la tonne métrique. Une décision qui semble politique. L’État occidental du Maharashtra est un très gros producteur de bulbe. Et le vote pour les élections générales n’a pas encore commencé. Pourtant, depuis plusieurs mois, agriculteurs et exportateurs réclament la levée de l’interdiction pour obtenir de meilleurs prix.
D’autant que les producteurs d’oignons devraient obtenir de bons rendements cette année. Un responsable indien, cité par Reuters, dit s’attendre à une bonne production en 2024, après une « mousson plus forte que d’habitude “.
C’est l’un des aliments les plus consommés au monde : l’oignon. Depuis plusieurs mois, l’Inde, l’un des plus grands producteurs et exportateurs mondiaux, avait mis en place de sévères restrictions à l’exportation. Objectif : maîtriser la flambée des prix sur le marché intérieur. Des mesures qui viennent d’être levées.
Dans Indeles médias ont parlé de « guerre à l’oignon “. New Delhi a surpris tout le monde en décembre dernier en interdisant toute exportation de l’ampoule, et ce jusqu’en avril au moins. Cela est intervenu après l’imposition d’un droit de douane puis d’un prix plancher de 800 dollars la tonne. Des mesures qui avaient un objectif : faire baisser le prix des oignons sur les marchés indiens. Populaire auprès de la population, le bulbe a vu son prix s’envoler : 60 roupies le kilo en décembre dernier, soit le double du prix de l’année précédente.
Intenable en totalité période préélectorale pour le gouvernement Modi, qui tente à tout prix de contenir l’inflation. Des mesures similaires ont également été mises en place pour le riz, le sucre ou encore les céréales. Interdit à l’exportation, l’oignon, comme le riz, est devenu un outil diplomatique pour l’Inde. Ces derniers mois, certains pays ont négocié des autorisations exceptionnelles. Ce fut le cas des Émirats arabes unis, du Sri Lanka ou du Bangladesh par exemple.
Une décision politique ?
Mais après cinq mois, la mesure a été levée ce samedi. Cependant, le gouvernement impose un prix minimum à l’exportation de 550 dollars la tonne métrique. Une décision qui semble politique. L’État occidental du Maharashtra est un très gros producteur de bulbe. Et le vote pour les élections générales n’a pas encore commencé. Pourtant, depuis plusieurs mois, agriculteurs et exportateurs réclament la levée de l’interdiction pour obtenir de meilleurs prix.
D’autant que les producteurs d’oignons devraient obtenir de bons rendements cette année. Un responsable indien, cité par Reuters, dit s’attendre à une bonne production en 2024, après une « mousson plus forte que d’habitude “.