Ces derniers jours, les passages à tabac de dirigeants politiques et d’ONG se sont multipliés, perpétrés par des hommes en civil, et souvent masqués.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le gouvernement géorgien dégrade volontairement la situation, alors que les tensions restent très vives entre le gouvernement et les opposants à son projet de loi sur les agents étrangers, qu’ils qualifient de « loi russe », celle-ci s’inspirant d’un « texte russe de 2012, très liberticide ». . Le projet de loi vise à contraindre les ONG et les médias, dont les budgets dépassent 20 % en provenance d’un autre pays, à se déclarer « agents étrangers ». Son adoption est considérée par de larges pans de la société géorgienne comme un moyen de la couper de l’Occident et de la ramener dans l’orbite russe.
Face aux rassemblements massifs qui durent depuis trois semaines, le gouvernement encourage la violence et les menaces contre ses opposants. Certaines personnalités de la société civile ont par exemple découvert, jeudi 9 mai, des tags et des affiches dans leurs domiciles ou bureaux où elles sont désignées comme « traîtres » ou « ennemis de la nation ». Des dizaines de ces personnes, actives contre la loi sur les agents étrangers, reçoivent également des appels téléphoniques menaçants et insultants.
Un blogueur arrêté après une perquisition à son domicile
Jeudi soir, Outcha Abashidze, un blogueur, a été arrêté après une perquisition à son domicile, où il a été privé de l’assistance d’un avocat. Les manifestants rassemblés devant son domicile ont crié “esclaves des Russes” à la police alors qu’ils quittaient le bâtiment. La répression commence, craignent-ils, espérant encore rassembler dans les jours à venir encore plus d’opposants à cette loi que le soir du 1er mai, où ils étaient 80 000 devant le Parlement.
Ces derniers jours, les passages à tabac de dirigeants politiques et d’ONG se sont multipliés, perpétrés par des hommes en civil, et souvent masqués.
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Le gouvernement géorgien dégrade volontairement la situation, alors que les tensions restent très vives entre le gouvernement et les opposants à son projet de loi sur les agents étrangers, qu’ils qualifient de « loi russe », celle-ci s’inspirant d’un « texte russe de 2012, très liberticide ». . Le projet de loi vise à contraindre les ONG et les médias, dont les budgets dépassent 20 % en provenance d’un autre pays, à se déclarer « agents étrangers ». Son adoption est considérée par de larges pans de la société géorgienne comme un moyen de la couper de l’Occident et de la ramener dans l’orbite russe.
Face aux rassemblements massifs qui durent depuis trois semaines, le gouvernement encourage la violence et les menaces contre ses opposants. Certaines personnalités de la société civile ont par exemple découvert, jeudi 9 mai, des tags et des affiches dans leurs domiciles ou bureaux où elles sont désignées comme « traîtres » ou « ennemis de la nation ». Des dizaines de ces personnes, actives contre la loi sur les agents étrangers, reçoivent également des appels téléphoniques menaçants et insultants.
Un blogueur arrêté après une perquisition à son domicile
Jeudi soir, Outcha Abashidze, un blogueur, a été arrêté après une perquisition à son domicile, où il a été privé de l’assistance d’un avocat. Les manifestants rassemblés devant son domicile ont crié “esclaves des Russes” à la police alors qu’ils quittaient le bâtiment. La répression commence, craignent-ils, espérant encore rassembler dans les jours à venir encore plus d’opposants à cette loi que le soir du 1er mai, où ils étaient 80 000 devant le Parlement.