C à toi
Patrick Cohen dans « C à Vous » le 27 novembre 2023, jour de l’éditorial polémique.
MÉDIAS – Juste une précision. Le gendarme de l’audiovisuel, Arcom, a rendu sa décision relative à la chronique de Patrick Cohen dans C à toi en date du 27 novembre, dans lequel il évoque le drame de la mort de Thomas lors d’un bal villageois à Crépol. Son éditorial a été particulièrement critiqué par l’extrême droite.
La décision a été envoyée par courrier électronique aux personnes qui avaient contacté l’autorité administrative et a été discutée le 14 février, rapporte le journaliste de Figaro Eugénie Bastié. L’Arcom « estime que certains propos, dépourvus de précautions oratoires et formulés de manière déclarative, ne répondaient pas aux exigences de modération, de rigueur et d’honnêteté (…) fixées à l’article 35 du cahier des charges de la société France Télévisions », est écrit dans cet email.
Elle « demande à l’éditeur du service de faire preuve, à l’avenir, d’une vigilance accrue quant au respect des dispositions susvisées, notamment lorsque le sujet est particulièrement sensible ». D’autant que dans le cas du Crépol, “L’information judiciaire est toujours en cours et les faits ne sont pas encore établis.”
Dans cet éditorial intitulé « Crépol, la mécanique de la haine et du mensonge » pour le spectacle C à toi sur France 5, l’ancienne voix de la matinale de France Inter a évoqué “une dizaine de jeunes” à l’extérieur du village venus se mêler aux participants du bal pour “amuse-toi et drague les filles”.
« Manque de nuance »
Il évoque ensuite le motif qui aurait directement conduit au drame : “Aucun incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée, “Tchikita” du rappeur Jul (…) C’est là que, selon les prévenus, l’un des participants, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d’un des membres. du groupe en l’appelant « Tchikita » ».
Une version des faits présentée par Patrick Cohen même si le parquet de Valence a appelé à la prudence dans le contexte particulièrement tendu de ce drame et compte tenu du fait que “l’élucidation des faits commis à Crépol n’est pas complète”.
La chronique n’a donc pas échappé à de vives critiques concernant le manque de nuance et de prudence dans la présentation des faits, en omettant par exemple la présence de couteaux. Le journaliste a été contraint de s’expliquer. Il a notamment reconnu un “manque de nuance” mais avait défendu son point de vue, ” ce qui n’était pas d’établir une vérité définitive, ce qui n’était pas non plus d’atténuer la gravité des faitss ».
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Patrick Cohen dans « C à Vous » le 27 novembre 2023, jour de l’éditorial polémique.
MÉDIAS – Juste une précision. Le gendarme de l’audiovisuel, Arcom, a rendu sa décision relative à la chronique de Patrick Cohen dans C à toi en date du 27 novembre, dans lequel il évoque le drame de la mort de Thomas lors d’un bal villageois à Crépol. Son éditorial a été particulièrement critiqué par l’extrême droite.
La décision a été envoyée par courrier électronique aux personnes qui avaient contacté l’autorité administrative et a été discutée le 14 février, rapporte le journaliste de Figaro Eugénie Bastié. L’Arcom « estime que certains propos, dépourvus de précautions oratoires et formulés de manière déclarative, ne répondaient pas aux exigences de modération, de rigueur et d’honnêteté (…) fixées à l’article 35 du cahier des charges de la société France Télévisions », est écrit dans cet email.
Elle « demande à l’éditeur du service de faire preuve, à l’avenir, d’une vigilance accrue quant au respect des dispositions susvisées, notamment lorsque le sujet est particulièrement sensible ». D’autant que dans le cas du Crépol, “L’information judiciaire est toujours en cours et les faits ne sont pas encore établis.”
Dans cet éditorial intitulé « Crépol, la mécanique de la haine et du mensonge » pour le spectacle C à toi sur France 5, l’ancienne voix de la matinale de France Inter a évoqué “une dizaine de jeunes” à l’extérieur du village venus se mêler aux participants du bal pour “amuse-toi et drague les filles”.
« Manque de nuance »
Il évoque ensuite le motif qui aurait directement conduit au drame : “Aucun incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée, “Tchikita” du rappeur Jul (…) C’est là que, selon les prévenus, l’un des participants, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d’un des membres. du groupe en l’appelant « Tchikita » ».
Une version des faits présentée par Patrick Cohen même si le parquet de Valence a appelé à la prudence dans le contexte particulièrement tendu de ce drame et compte tenu du fait que “l’élucidation des faits commis à Crépol n’est pas complète”.
La chronique n’a donc pas échappé à de vives critiques concernant le manque de nuance et de prudence dans la présentation des faits, en omettant par exemple la présence de couteaux. Le journaliste a été contraint de s’expliquer. Il a notamment reconnu un “manque de nuance” mais avait défendu son point de vue, ” ce qui n’était pas d’établir une vérité définitive, ce qui n’était pas non plus d’atténuer la gravité des faitss ».
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