Comme elle paraît lointaine, l’époque – c’était en 2011 – où Taylor Swift peinait à remplir un Zénith parisien ! Longtemps décrite comme l’un des seuls pays résistants au charme de la pop star américaine, la France a cédé à son tour à l’engouement mondial suscité par l'”Eras Tour”, tournée annoncée comme la plus lucrative de l’histoire. Certes, avec ses 42 000 places, l’Arena de La Défense à Nanterre, où le milliardaire de 34 ans se produit du 9 au 12 mai, est l’une des plus « intimistes » de ce grand cirque ambulant. Mais, en raison de la préparation des Jeux Olympiques, le Stade de France n’était apparemment pas disponible.
“On aurait pu remplir l’Arène de la Défense douze ou quatorze fois”a assuré, sur France Inter, Arnaud Meersseman, directeur général d’AEG Presents, manager de la tournée française de Taylor Swift, tout en précisant que l’idole aurait pu aussi ajouter deux ou trois Groupama Stadiums en plus des dates qu’elle donnera au stade de Lyon, en juin. 2 et 3.
Si l’on estime que 30% du public venait de l’étranger (dont 20% d’Américains), l’enthousiasme des “Swifties” Le français n’est plus à négliger. Après tout, un site spécialisé dans les recherches généalogiques (Myheritage.fr) ne vient-il pas d’annoncer que la superstar, née en Pennsylvanie, était une cousine éloignée de Louis XIV par des ancêtres communs issus de l’aristocratie ? Anglais du 14ème sièclee siècle ?
Démonstration de professionnalisme
Pour le premier de ses concerts parisiens, qui est aussi le premier de sa tournée européenne, la « Reine Soleil » de la pop préparait également une surprise différenciant ce spectacle de celui qui a triomphé en Amérique, en Asie et en Australie. Après son concert à Singapour le 9 mars, Taylor Swift a pris une pause de deux mois, durant laquelle elle a sorti son onzième album le 19 avril. Le département des poètes torturés, dont aucune pièce n’avait encore été jouée sur scène. Jusqu’à aujourd’hui ?
« Bonsoir Paris, bienvenue au « Eras Tour » ! » Surgissant d’une corolle géante de fleur, le chanteur suit d’abord au millimètre près l’enchaînement des scènes pratiquées depuis des mois. Pas une note, un geste, un pas de danse, un sourire ne semble manquer à cette démonstration de professionnalisme, récemment captée dans un film, Taylor Swift : la tournée Eras (version Taylor), disponible sur Disney+.
Il est intéressant de comparer ce spectacle au show géant que sa sœur Beyoncé donnait, il y a tout juste un an, au Stade de France. Même écran géant en fond de scène diffusant des effets 3D, même principe d’avancement long au milieu de la fosse. Queen B approchait des trois heures de concert, Taylor Swift les dépassait en faisant virevolter de la même manière des numéros chorégraphiés et des tenues de scène. Son concurrent texan a présenté un arsenal impressionnant de créatures et de machines contribuant à célébrer son pouvoir charnel, communautaire, matriarcal et spirituel.
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Comme elle paraît lointaine, l’époque – c’était en 2011 – où Taylor Swift peinait à remplir un Zénith parisien ! Longtemps décrite comme l’un des seuls pays résistants au charme de la pop star américaine, la France a cédé à son tour à l’engouement mondial suscité par l'”Eras Tour”, tournée annoncée comme la plus lucrative de l’histoire. Certes, avec ses 42 000 places, l’Arena de La Défense à Nanterre, où le milliardaire de 34 ans se produit du 9 au 12 mai, est l’une des plus « intimistes » de ce grand cirque ambulant. Mais, en raison de la préparation des Jeux Olympiques, le Stade de France n’était apparemment pas disponible.
“On aurait pu remplir l’Arène de la Défense douze ou quatorze fois”a assuré, sur France Inter, Arnaud Meersseman, directeur général d’AEG Presents, manager de la tournée française de Taylor Swift, tout en précisant que l’idole aurait pu aussi ajouter deux ou trois Groupama Stadiums en plus des dates qu’elle donnera au stade de Lyon, en juin. 2 et 3.
Si l’on estime que 30% du public venait de l’étranger (dont 20% d’Américains), l’enthousiasme des “Swifties” Le français n’est plus à négliger. Après tout, un site spécialisé dans les recherches généalogiques (Myheritage.fr) ne vient-il pas d’annoncer que la superstar, née en Pennsylvanie, était une cousine éloignée de Louis XIV par des ancêtres communs issus de l’aristocratie ? Anglais du 14ème sièclee siècle ?
Démonstration de professionnalisme
Pour le premier de ses concerts parisiens, qui est aussi le premier de sa tournée européenne, la « Reine Soleil » de la pop préparait également une surprise différenciant ce spectacle de celui qui a triomphé en Amérique, en Asie et en Australie. Après son concert à Singapour le 9 mars, Taylor Swift a pris une pause de deux mois, durant laquelle elle a sorti son onzième album le 19 avril. Le département des poètes torturés, dont aucune pièce n’avait encore été jouée sur scène. Jusqu’à aujourd’hui ?
« Bonsoir Paris, bienvenue au « Eras Tour » ! » Surgissant d’une corolle géante de fleur, le chanteur suit d’abord au millimètre près l’enchaînement des scènes pratiquées depuis des mois. Pas une note, un geste, un pas de danse, un sourire ne semble manquer à cette démonstration de professionnalisme, récemment captée dans un film, Taylor Swift : la tournée Eras (version Taylor), disponible sur Disney+.
Il est intéressant de comparer ce spectacle au show géant que sa sœur Beyoncé donnait, il y a tout juste un an, au Stade de France. Même écran géant en fond de scène diffusant des effets 3D, même principe d’avancement long au milieu de la fosse. Queen B approchait des trois heures de concert, Taylor Swift les dépassait en faisant virevolter de la même manière des numéros chorégraphiés et des tenues de scène. Son concurrent texan a présenté un arsenal impressionnant de créatures et de machines contribuant à célébrer son pouvoir charnel, communautaire, matriarcal et spirituel.
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