ENTRETIEN – L’essayiste afro-américain dénonce l’obsession progressiste contemporaine pour la race comme un « néoracisme destructeur ».
Dans son premier livre, « The End of Race Politics : Arguments for a Colorblind America », l’essayiste afro-américain dénonce l’obsession progressiste contemporaine de la race comme « un néo-racisme destructeur », préparant une société infernale où la couleur de la peau est considérée comme la couleur de la peau. critère fondamental.
LE FIGARO. – Vous dites que la notion de race vous ennuie, mais que vous avez dû écrire sur elle parce qu’elle vous a « choisi ». Comment est-ce arrivé?
Coleman HUGHES. – Le sujet de la race ne m’a jamais intéressé. Enfant, j’avais des amis de toutes les couleurs, mais je ne les considérais pas comme appartenant à telle ou telle race. Je ne les considérais pas comme des amis blancs, asiatiques ou hispaniques, mais simplement comme des individus. Je m’intéresse à la musique, à la philosophie, pas à la race.
Et puis un jour, alors que j’étais au lycée…