Ce n’est ni une erreur ni une blague. Le président vénézuélien Nicolás Maduro figure 13 fois sur le bulletin de vote qui sera utilisé lors de l’élection présidentielle du 28 juillet. Le document a été rendu public ce jeudi 9 mai 2024 par le Conseil National Electoral.
Cheveux noirs brillants, moustache proéminente et affichant un grand sourire, comme à son habitude, le leader chaviste, au pouvoir depuis 2013, « monopolise pratiquement le scrutin. » Il occupe toute la première ligne et une partie de la seconde, note le média américain CNN.
La raison, précise le média colombien Le Nouveau Siglo, c’est que sa photo doit pouvoir être vérifiée sur chacun des emplacements correspondant aux différents partis qui le soutiennent. Et son positionnement – sur la première ligne du bulletin de vote, la plus visible – « est conforme aux résultats obtenus par le candidat lors de l’élection précédente ».
De son côté, le candidat de l’opposition, le très discret Edmundo González, n’apparaît sur les bulletins de vote que trois fois. Il est cependant clairement vainqueur d’un récent sondage repris par le journal vénézuélien. El National. Sur le bulletin de vote, Edmundo González est perdu parmi les autres candidats « qui font le jeu du chavisme », selon les médias argentins Infobae. Au total, 10 hommes (et aucune femme) se présentent aux élections.
Une émigration record
En 2018, Maduro – successeur du leader de la révolution bolivarienne Hugo Chávez, décédé en 2013 – a été réélu lors d’un scrutin jugé frauduleux par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis. Ils ont imposé une série de sanctions au pays sud-américain, étouffant finalement une économie déjà plongée dans une grave crise depuis plusieurs années.
Plus de 7,2 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays depuis 2014. Il s’agit de l’une des principales vagues d’émigration de ces dernières décennies, selon l’ONU. Et ce alors que le pays possède les plus grandes réserves de pétrole au monde.
En octobre 2023, l’opposition a signé un accord avec le gouvernement chaviste de l’île de la Barbade, censé garantir la tenue d’élections libres en échange de la levée des sanctions américaines. Maduro a lancé un temps une vague de répression contre ses opposants, empêchant la candidature de la principale figure de l’opposition, María Corina Machado. Mais il a quand même autorisé l’inscription de dernière minute de son remplaçant : le diplomate Edmundo González.
Ce n’est ni une erreur ni une blague. Le président vénézuélien Nicolás Maduro figure 13 fois sur le bulletin de vote qui sera utilisé lors de l’élection présidentielle du 28 juillet. Le document a été rendu public ce jeudi 9 mai 2024 par le Conseil National Electoral.
Cheveux noirs brillants, moustache proéminente et affichant un grand sourire, comme à son habitude, le leader chaviste, au pouvoir depuis 2013, « monopolise pratiquement le scrutin. » Il occupe toute la première ligne et une partie de la seconde, note le média américain CNN.
La raison, précise le média colombien Le Nouveau Siglo, c’est que sa photo doit pouvoir être vérifiée sur chacun des emplacements correspondant aux différents partis qui le soutiennent. Et son positionnement – sur la première ligne du bulletin de vote, la plus visible – « est conforme aux résultats obtenus par le candidat lors de l’élection précédente ».
De son côté, le candidat de l’opposition, le très discret Edmundo González, n’apparaît sur les bulletins de vote que trois fois. Il est cependant clairement vainqueur d’un récent sondage repris par le journal vénézuélien. El National. Sur le bulletin de vote, Edmundo González est perdu parmi les autres candidats « qui font le jeu du chavisme », selon les médias argentins Infobae. Au total, 10 hommes (et aucune femme) se présentent aux élections.
Une émigration record
En 2018, Maduro – successeur du leader de la révolution bolivarienne Hugo Chávez, décédé en 2013 – a été réélu lors d’un scrutin jugé frauduleux par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis. Ils ont imposé une série de sanctions au pays sud-américain, étouffant finalement une économie déjà plongée dans une grave crise depuis plusieurs années.
Plus de 7,2 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays depuis 2014. Il s’agit de l’une des principales vagues d’émigration de ces dernières décennies, selon l’ONU. Et ce alors que le pays possède les plus grandes réserves de pétrole au monde.
En octobre 2023, l’opposition a signé un accord avec le gouvernement chaviste de l’île de la Barbade, censé garantir la tenue d’élections libres en échange de la levée des sanctions américaines. Maduro a lancé un temps une vague de répression contre ses opposants, empêchant la candidature de la principale figure de l’opposition, María Corina Machado. Mais il a quand même autorisé l’inscription de dernière minute de son remplaçant : le diplomate Edmundo González.