On l’a qualifiée d’épidémie invisible. Chaque année, environ 300 000 personnes meurent prématurément en Europe à cause de la pollution de l’air, selon l’Agence européenne pour l’environnement. Ceux d’entre nous qui vivent dans les villes sont particulièrement exposés à des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote. L’UE tente de rapprocher la qualité de l’air des directives de l’Organisation mondiale de la santé, mais l’accord politique qui a été conclu comprend une clause qui permettra aux États membres de retarder leur action jusqu’à 10 ans, si des conditions spécifiques sont remplies. Alors, quelle est la signification de cette nouvelle législation ? Nous avons posé la question à deux députés.