Le célèbre cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, dont le dernier film sera projeté au prochain Festival de Cannes, a été condamné en Iran à une peine de cinq ans de prison pour « collusion contre la sécurité nationale », a annoncé son avocat mercredi 8 mai. Autrement dit, pour avoir réalisé des films et publié des déclarations hostiles à la République islamique.
Le réalisateur dissident, récompensé à plusieurs reprises lors de festivals internationaux, a également été condamné à des coups de fouet, à une amende et à la confiscation de ses biens, rapporte le quotidien réformateur. Shargh, citant la défense de Rasoulof.
Pour de nombreux cinéastes iraniens, il s’agit du dernier épisode d’une véritable campagne du régime iranien contre les artistes critiques à l’égard du gouvernement.
Sujets tabous
Les œuvres de Rasoulof, souvent réalisées sans autorisation gouvernementale, traitent de sujets tels que l’assassinat d’intellectuels par le régime, la torture, la persécution des opposants ainsi que
Le célèbre cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, dont le dernier film sera projeté au prochain Festival de Cannes, a été condamné en Iran à une peine de cinq ans de prison pour « collusion contre la sécurité nationale », a annoncé son avocat mercredi 8 mai. Autrement dit, pour avoir réalisé des films et publié des déclarations hostiles à la République islamique.
Le réalisateur dissident, récompensé à plusieurs reprises lors de festivals internationaux, a également été condamné à des coups de fouet, à une amende et à la confiscation de ses biens, rapporte le quotidien réformateur. Shargh, citant la défense de Rasoulof.
Pour de nombreux cinéastes iraniens, il s’agit du dernier épisode d’une véritable campagne du régime iranien contre les artistes critiques à l’égard du gouvernement.
Sujets tabous
Les œuvres de Rasoulof, souvent réalisées sans autorisation gouvernementale, traitent de sujets tels que l’assassinat d’intellectuels par le régime, la torture, la persécution des opposants ainsi que