Après Jacques Chirac en 1990 qui promettait d’aller se baigner dans la Seine, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron ont tour à tour indiqué leur envie de plonger dans le fleuve qui traverse Paris. A l’approche des Jeux Olympiques, organisateurs et personnalités politiques souhaitent rassurer la population mais surtout les sportifs sur la qualité du fleuve.
Les athlètes « prendront des risques importants pour leur santé »
Utilisée pour deux épreuves olympiques, le triathlon et la natation en eau libre, désormais appelée natation marathon, la Seine continue de susciter la polémique à moins de trois mois de la cérémonie d’ouverture. En août 2023, les épreuves Open Water Swimming Test ont été annulées au dernier moment en raison d’une qualité de l’eau « inférieure aux normes acceptables », selon la Fédération française de natation.
La Seine sera-t-elle suffisamment propre pour accueillir les épreuves olympiques de natation marathon et de triathlon ? A trois mois du début des JO, le suspense reste entier #AFPVerticale
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— Agence France-Presse (@afpfr) 26 avril 2024
Les raisons invoquées étaient alors principalement liées à la météo : des précipitations exceptionnelles qui ont fait déborder les égouts parisiens, ramenant ainsi les eaux usées dans le fleuve. De ce fait, le taux de présence de la bactérie Escherichia coli avait dépassé le seuil autorisé. Cette dernière peut provoquer des douleurs abdominales chez l’homme (…) Lire la suite