Le devoir des pères de rendre visite à leurs enfants en cas de séparation parentale, qu’imagine le président Macron, aurait-il changé quelque chose aux chants des artistes issus de familles monoparentales ?
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En 1965, un jeune homme de 22 ans provoque un choc dans l’opinion publique et certains journaux s’offusquent de l’insolence et peut-être même du danger de la chanson. Le père prodigue.
Georges Chelon avait détourné la parabole biblique du fils prodigue, racontée par Jésus dans l’Évangile selon Luc. Et il a dit ouvertement que non, définitivement, il n’accueillerait pas à bras ouverts son père qui l’avait abandonné quand il était enfant.
Et on pense forcément à lui alors que le président Macron vient de lancer le débat sur un devoir des pères de rendre visite à leurs enfants en cas de séparation. Dans un sens, c’est reconnaître qu’un homme qui abandonne ses enfants fait du mal. Et depuis longtemps. 59 après Le père prodigueGeorges Chelon a sorti il y a quelques semaines un nouvel album, Absence, qui s’ouvre sur cette chanson dans laquelle il s’adresse à sa sœur aînée.
Dans le premier épisode de Ces chansons qui font l’actualité ce week-end, vous entendez des extraits de :
Georges Chélon, Le père prodigue, 1965
Blacko de Sniper, Sans repères, 2003
Romane Serda, Tu n’étais pas là, 2006
Tunisien de Sniper, Sans repères, 2003
Stromae, Papaoutaï, 2013
Marie Laforêt, Viens viens, 1973
Rina Kitty, Je n’ai qu’une mère, 1937
Barbara, Nantes, 1964
Yves Jamait, Vierzon, 2006
Georges Chélon, Absence, 2024
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