Les années se succèdent et se ressemblent dans les universités. Une minorité d’étudiants, abusant des libertés offertes par le milieu académique et profitant de la complicité de véritables professionnels de l’agitation et d’un certain nombre de relais actifs ou complaisants du monde politique ou médiatique, a décidé de faire de nos établissements d’enseignement et de recherche son idéologie. siège de propagande, privant le reste des étudiants de leurs propres libertés et de toute forme de débat.
Les étudiants victimes de cette minorité constituent pourtant la majorité silencieuse. Face à la férocité de la meute, aux connotations haineuses, parfois antisémites, qui n’hésite pas à répondre par des invectives, des insultes, des intimidations ou du harcèlement envers quiconque risque d’exprimer son désaccord ou simplement de nuancer, cette majorité a jusqu’ici préféré le silence à davantage. un soutien explicite aux militants humanistes et universalistes engagés au sein de nos universités.
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Il en résulte le risque d’un effondrement rapide des valeurs élémentaires qui devraient pourtant constituer le fondement de ces institutions, comme le dialogue, l’ouverture, la prise en compte des opinions diverses qui doivent permettre le débat d’idées, dans le respect et la sérénité. .
Sans oublier, très immédiatement, les violences exercées contre tous les étudiants souhaitant simplement (…) Lire la suite