Le mercredi 17 avril marque l’entrée dans les cent derniers jours menant à l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024. « Nous sommes bien dans notre période de transition », a déclaré, dans une interview avec Mondela ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, assurant que Paris 2024 sera à la hauteur en matière de sécurité, de transports, ou encore de « baignabilité » de la Seine.
Le président Macron a durci le ton à l’égard de la Russie. La France pourrait-elle adopter une position plus ferme sur la présence d’athlètes russes aux Jeux olympiques ?
Surtout, le président a diagnostiqué une agressivité accrue dans l’attitude de la Russie à notre égard. Cela ne remet pas en cause l’alignement de la France sur la règle édictée par le Comité international olympique. (CIO) et le Comité international paralympique, qui consiste à dire que les athlètes russes et biélorusses, pour autant qu’ils se soient qualifiés et respectent le régime de neutralité, sont admis à participer aux compétitions.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré que les athlètes russes et biélorusses n’étaient pas les bienvenus…
Sur ces sujets, celui qui engage la France à parler, c’est le chef de l’Etat. Il l’a fait avec beaucoup de clarté en affirmant que les athlètes qui respectent les règles fixées par le CIO seront admis à concourir en France.
Que répondez-vous à ceux qui demandent que le principe de neutralité s’applique aux athlètes israéliens ?
Les deux situations n’ont rien à voir l’une avec l’autre : on ne peut pas comparer la situation d’Israël, victime d’un attentat terroriste d’une exceptionnelle gravité, avec la Russie qui mène unilatéralement une guerre d’agression contre un pays souverain. Les comités nationaux olympiques palestinien et israélien n’ont pas non plus demandé l’exclusion l’un de l’autre.
La sécurité est une préoccupation. Le risque d’attaque est-il la principale menace ?
La menace terroriste, notamment d’origine islamiste, est suivie de très près sans qu’il y ait aujourd’hui quoi que ce soit de précis dirigé contre les Jeux. Parmi les menaces, il y a aussi l’activisme radical – écologiste, ultra-gauche et ultra-droite – ou encore les cyberattaques, auxquelles nous sommes particulièrement attentifs. Il existe enfin une composante plus classique, celle de la délinquance. Face à ces menaces, nous disposons d’une organisation très complète.
La finale de la Ligue des champions de football au Stade de France en mai 2022 a été marquée par des faits de délinquance. Pouvez-vous assurer que cela ne se reproduira plus ?
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Le mercredi 17 avril marque l’entrée dans les cent derniers jours menant à l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024. « Nous sommes bien dans notre période de transition », a déclaré, dans une interview avec Mondela ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, assurant que Paris 2024 sera à la hauteur en matière de sécurité, de transports, ou encore de « baignabilité » de la Seine.
Le président Macron a durci le ton à l’égard de la Russie. La France pourrait-elle adopter une position plus ferme sur la présence d’athlètes russes aux Jeux olympiques ?
Surtout, le président a diagnostiqué une agressivité accrue dans l’attitude de la Russie à notre égard. Cela ne remet pas en cause l’alignement de la France sur la règle édictée par le Comité international olympique. (CIO) et le Comité international paralympique, qui consiste à dire que les athlètes russes et biélorusses, pour autant qu’ils se soient qualifiés et respectent le régime de neutralité, sont admis à participer aux compétitions.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré que les athlètes russes et biélorusses n’étaient pas les bienvenus…
Sur ces sujets, celui qui engage la France à parler, c’est le chef de l’Etat. Il l’a fait avec beaucoup de clarté en affirmant que les athlètes qui respectent les règles fixées par le CIO seront admis à concourir en France.
Que répondez-vous à ceux qui demandent que le principe de neutralité s’applique aux athlètes israéliens ?
Les deux situations n’ont rien à voir l’une avec l’autre : on ne peut pas comparer la situation d’Israël, victime d’un attentat terroriste d’une exceptionnelle gravité, avec la Russie qui mène unilatéralement une guerre d’agression contre un pays souverain. Les comités nationaux olympiques palestinien et israélien n’ont pas non plus demandé l’exclusion l’un de l’autre.
La sécurité est une préoccupation. Le risque d’attaque est-il la principale menace ?
La menace terroriste, notamment d’origine islamiste, est suivie de très près sans qu’il y ait aujourd’hui quoi que ce soit de précis dirigé contre les Jeux. Parmi les menaces, il y a aussi l’activisme radical – écologiste, ultra-gauche et ultra-droite – ou encore les cyberattaques, auxquelles nous sommes particulièrement attentifs. Il existe enfin une composante plus classique, celle de la délinquance. Face à ces menaces, nous disposons d’une organisation très complète.
La finale de la Ligue des champions de football au Stade de France en mai 2022 a été marquée par des faits de délinquance. Pouvez-vous assurer que cela ne se reproduira plus ?
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