Selon un communiqué du ministère ukrainien de la Défense, l’attaque russe a débuté à 5 heures du matin le vendredi 10 mai. “avec d’intenses bombardements aériens et des tirs d’artillerie, suivis par des colonnes de véhicules blindés qui ont tenté de percer la ligne de front à plusieurs endroits le long de la frontière”, précis Le Washington Post. Cette offensive, qui a visé la région au nord de Kharkiv (la deuxième ville d’Ukraine), fait depuis hier la une de la presse internationale, mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’un premier bilan des résultats obtenus par les troupes moscovites a pu être dressé. .
Selon Oleh Synyehubov, gouverneur de l’oblast de Kharkiv, 1 775 personnes ont dû être évacuées de la région à la suite de l’attaque, mais l’offensive aurait été stoppée par les forces de Kiev. Du côté de Moscou, les médias américains rapportent alors, “Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir pris le contrôle des villages de Borysivka, Ogurtsovo, Pletenivka, Pyl’na et Strilecha dans la région de Kharkiv”.
Sur la base d’informations fournies par deux sources ukrainiennes anonymes, le CNN Elle affirme que deux attaques dans deux zones distinctes ont eu lieu le long de la frontière qui sépare le nord de l’Ukraine de la Russie. Le premier aurait «a permis aux soldats de Moscou de pénétrer sur au moins un kilomètre sur le territoire ukrainien en direction du village de Vovchansk», et la seconde, 70 kilomètres plus à l’ouest, aurait permis à l’armée du Kremlin de « pénétrer cinq kilomètres en territoire ukrainien en direction du village de Krasne ». Cette dernière n’est qu’à une quarantaine de kilomètres de Kharkiv, qui elle-même est à peu près à cette distance de la frontière.
Selon le site d’information, ces manœuvres militaires russes constituent « l’assaut terrestre transfrontalier le plus grave mené par Moscou depuis que l’Ukraine a repris des territoires dans la région au nord de Kharkiv à la fin de l’été 2022 ».
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