Vingt-quatre heures après le dialogue inter-malien, qui préconisait notamment l’allongement de la durée de la transition de deux à cinq ans, ainsi que la candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle, des voix discordantes se font entendre. Une partie de la classe politique, de la société civile et des groupes armés du nord Mali, qui n’ont pas participé au dialogue, estiment que la rencontre n’avait finalement pour but que de renforcer le pouvoir des militaires.
Avec notre correspondant régional, Serge Daniel
Plusieurs dizaines d’associations et de partis politiques estiment qu’avec ses deux recommandations clés – l’allongement de la durée de la transition de deux à cinq ans et la candidature du chef de la junte à la prochaine élection présidentielle – le dialogue inter-malien n’a pas du tout atteint son objectif de réconcilier les citoyens du Mali.
Youssouf Daba Diawara, leader politique malien et président d’un mouvement politique suspendu comme les autres activités » par la junte, explique : « Pour nous, le dialogue qui a eu lieu au Mali n’a eu aucun sens. Nous n’avons pas été surpris de voir les résolutions qui en ont découlé. Ce n’était qu’un moyen pour les autorités de transition de se légitimer et de rester au pouvoir. »
” Nous nous battrons pour la démocratie »
En savoir plus sur RFI