Alors qu’Israël intensifie son opération dans la ville de Rafah, mais aussi dans le nord de la bande de Gaza, les négociations pour la libération des otages du Hamas sont au point mort. Des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté à nouveau ce samedi soir à travers le pays pour réclamer un accord pour leur retour et exiger la démission de Benyamin Netanyahu.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Des manifestations de plus en plus violentes. Visiblement, les familles des otages perdent patience et la police recourt à la force.
Ayala Metzger, dont le beau-père Yoram est aux mains du Hamas à Gaza, a eu des propos très durs à l’égard du Premier ministre israélien.
L’entrée à Rafah et la prolongation de l’opération repoussent tout accord et mettent en danger nos proches. Tant que Netanyahu sera au pouvoir, les otages ne reviendront pas, car Netanyahu ne veut pas qu’ils rentrent chez eux.
Peu de temps après, Ayala Metzger a été arrêtée lors d’affrontements avec la police.
Comme de nombreux manifestants, Jacques Korkos est très perplexe quant à la marche à suivre.
Si on arrête la guerre, j’ai l’impression, mais c’est une impression, qu’on aura les otages. Mais qui sait si le Hamas respectera réellement les accords. Je n’en suis pas tout à fait sûr, et c’est aussi ce qui nous laisse dans une situation de terrible frustration.
Finalement, la police a utilisé des jets d’eau à Tel Aviv et à Jérusalem pour disperser les manifestants.
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