Gaza : le Hamas annonce la mort d’un otage. Le Hamas a annoncé samedi la mort à Gaza d’un des otages enlevés le 7 octobre, lors de son attaque sans précédent contre l’Etat hébreu. Selon le groupe armé, Nadav Popplewell, citoyen israélo-britannique de 51 ans, est mort des suites de « Blessures subies lors d’une frappe aérienne israélienne il y a plus d’un mois »rapports Le gardien. Quelques heures avant l’annonce, le groupe islamiste avait publié une vidéo de l’otage, visiblement tuméfié mais vivant. « Popplewell et sa mère, Channah Peri, 79 ans, ont été kidnappés le 7 octobre à leur résidence du kibboutz Nirim, tandis que son frère aîné, Roi, est mort dans l’assaut », précise le quotidien britannique. Mme Peri a été libérée le 24 novembre, à l’issue d’une trêve de quelques jours entre Israël et le Hamas. Sur les quelque 250 otages enlevés le 7 octobre, 128 sont toujours aux mains du Hamas. Trente-six d’entre eux seraient morts, selon l’armée israélienne.
Colombie : un chef guérillero donné pour mort réapparaît dans une vidéo. «Ils ont dit qu’il était mort et enterré. Ensuite, nous avons pensé qu’il avait perdu un œil, un bras et que le côté droit de son corps était paralysé. ». En réalité, “Personne ne savait avec certitude ce qui était arrivé à Iván Márquez”résumé El País. L’ancien numéro deux de l’ancienne guérilla colombienne des Farc, chef de la faction Segunda Marquetalia, est apparu bel et bien samedi, dans une vidéo de seize minutes obtenue en exclusivité par le quotidien espagnol. Il soutient notamment le projet de révision constitutionnelle proposé par le président colombien de gauche Gustavo Petro. « Une constitution bolivarienne pour la Colombie serait une idée extraordinaire »» déclare le guérillero – dont le vrai nom est Luciano Marín Arango –, alors que le projet de création d’une assemblée constituante « Société colombienne croustillante »souligne El País. Márquez a repris les armes en 2019, après avoir signé l’accord de paix historique de 2016 entre le gouvernement et les Farc.
Darfour : l’ONU et les ONG craignent un « bain de sang » à El-Fasher. Clémentine Nkweta-Salami, coordinatrice pour le Soudan du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, a signalé des coups de feu dans la nuit. « arme lourde » à El-Fasher, la capitale du Nord Darfou au Soudan. El-Fasher est la seule capitale des cinq États du Darfour encore contrôlée par l’armée soudanaise du général Abdel Fattah Al-Burhane, dans le conflit sanglant qui l’oppose depuis plus d’un an aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). ). ) de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo. El-Fasher avait jusqu’alors été relativement épargné, grâce à un accord entre les RSF et les groupes armés locaux, mais ces derniers se sont finalement rangés du côté de l’armée, et les RSF encerclent la ville depuis un mois. Environ 1,5 million de personnes – dont 800 000 personnes déplacées – vivent à El-Fasher, et l’ONU et les ONG craignent une “massacre”UN “carnage” et une “bain de sang” si le siège de la ville « aboutit à une véritable attaque »avis Deutsche Welle. Selon Mme Nkweta-Salami, le « des combats intenses » de cette nuit, je l’ai déjà fait “de nombreuses victimes”.